• Chroniques de Châtelet!

    Hi everybody,

     

    Comme c'est bon de revenir sur ce blog pour y coucher mes petites piques du quotidien! Rien de spécial, à part le fait que Paris reste et demeure la ville des petits phénomènes.

    Qu'ai je fait pendant cette semaine d'absence? Rien à part me noyer dans mes cahiers et arpenter les allées de la bibliothèques Pompidou. Je suis persuadée que d'ici quelques mois on érigera une table à ma gloire, tant je suis devenue un véritable rat de bibliothèque, une ombre qui circule dans les allées à la recherche de la petite perle du ridicule. Ne vous détrompez pas, chers lecteurs, votre aimable servitrice a pour principale vocation le savoir aussi bien absolu que relatif, néanmoins, je finis toujours par tomber sur la graine de folie, comme ci j'étais dotée d'un véritable aimant pour la bizarrerie.

    Le retour du surligneur fou :

    Je croyais qu'avec la fin des épreuves du bac, j' étais enfin débarassée des stressés compulsifs qui ne trouvent rien de mieux à faire que de couvrir tout un livre de stabilo. Mais que vois je! O sainte horreur, damnation! Il existe une variante encore plus dingue du surligneur fou : l'artiste surligneur fou!
    Pingu : le quoi?
    L'artiste surligneur, i.e un surligneur fou qui se targue d'avoir des velléités artistiques. Il ne se contente pas d'un, ni même de deux stabilos! Non mes frères et soeurs, il dispose d'au moins CINQ stabilo et il surligne TOUTES les phrases de son bouquin. Naïvement, je croyais que la palette lui servait à entretenir une certaine logique, par exemple du rouge pour les titres, vert pour les sous titres ...Et bien non, il saute du jaune fluo au vert caca puis revient au bleu ciel avant de virer au rose ou de repasser par le orange. J'ai bien passer dix minutes à l'observer mais rien à faire, impossible de dénicher la raison voire la nature de cette série de couleur. De guerre lasse, je me suis replongée dans mes exercices de statistiques.

    Les évangélistes russes.

    Comment expliquer l'étrange stupéfacton qui s'est emparée à moi à la vue de cet homme, bien sous tous rapports, a priori pas du genre à vous gaver par des comportements troublants. Comment décrire mon visage défait devant son évangile de poche, écrit en russe présage d'une nouvelle croisade de mauvais goût. Armé de son mini évangile et de quelques exemplaires de la "Tour de Garde" ou de "Réveillez vous" en russe (la Tour de garde et Réveillez vous sont des journaux édités par les témoins de Jéhovah), l'homme était visiblement là pour faire des études bibliques. Etant moi même croyante, je n'avais aucune raison de m'offusquer...Sauf que mon prêcheur russe fut rejoint quelques instants plus tard par un collègue, avec lequel il entama une discussion fort intéressante mais ô combien bruyante. Je n'ai jamais autant aimé la laïcité qu'en ce jour!

    Le malade du boulot :

    Je suis dans la ligne 13 métro, il est à peine huit heures et déjà nos corps répandent une odeur de sueur . Nous partons tous rejoindre les prisons qui nous servent de bureau, aussi nous ne manifestons ni joie ni enthousiasme. Au contraire, nous nous plongeons dans les livres et les magazines pour oublier qu'un chef irascible nous attend avec le dossier urgent de la veille. Quelque fois, je tombe sur un malade du travail, à savoir un mec en costard , véritable caricature de pub chez Andersen consulting, entrain de lire fébrilement quelques dossiers. Aussi je ne m'étonne pas de voir un matin, l'un de mes compagnons de voyage s'affairer sur quelques dossiers. Soudain, je le vois ouvrir sa besace pour en extraire : un ordinateur portable!Non, il ne va pas...Mais si, croyez moi! Assis sur son strapontin, ce cher travailleur se met à rédiger du petit doigt je ne sais quel rapport! Rien ne le détourne de sa tâche, ni le bruit ni l'odeur! Même lorsqu'à Montparnasse la foule l'oblige à se lever de son siègle, il trouve encore le moyen de s'atteler à son labeur! Marx est bel et bien mort!

    Tchuss!


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  • Message in a bottle....

    Sending out an SOS...

    Sending out an SOS...

    Doro Odea 26 - Répondeur  (Répondeur) - Répondeurs neufs et d'occasion - Achat et vente

    " Votre aimable servitrice est temporairement absente pour cause de :

    Châleur excessive
    Tube de l'été pathétique (c'est quoi le Booka machin truc"
    Présence omnipotente de Monstre Fétide
    Excès de travail
    Excès de stress
    Manque de sommeil,
    Exil de Pingu sous des cieux plus cléments (reviens...je ne dirais plus TA GUEULE)
    Agacement devant la promotion débile de Tom Cruise pour le film "LA GUERRE IMMONDE"
    Attente du tome 6 de HARRY POTTER
    et pire que tout : la re-re-re-re-re-re diffusion de Charmed sur M6!
    Au secours!

    Aussi je vous quitte pour quelques jours (retour prévu le 2 juillet).

    En attendant vous êtes invités à laisser un message après le bip sonore...pardon visible!

    Bip!


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  • L'insoutenable légèreté des lettres...

    Hi everybody!

    Avec ce soleil de plomb, rien de mieux que de rester chez soi et de savourer la douceur d'un bon vieux bouquin. D'ailleurs, les libraires ont déjà à commencer à éditer une petite sélection des livres d'été laquelle, se résume hélas bien souvent à quelques polars ou à des romans pseudo historiques. Côté roman policier, je vois déjà arriver gros comme l'himalaya le prochain Mary Higgins Clark, qui n'aura bien entendu rien de nouveau, à part le titre. C'est bien connu,  la pseudo (écri) vaine américaine  se contente de recycler chaque année la même recette : un crime qui trouve ses racines dans le passé, une héroïne ravissante exerçant au choix les métiers d'avocate, journaliste, éditrice ou écrivain. Un prétendant, un mari dont l'un des deux est forcément le coupable. Chaque personnage possède bien entendu une partie du mystère, genre " il y a deux ans il avait la tête couverte de sang, des bouts de cervelle sur le tricot mais comme j'avais des trucs vaaachement importants à faire, j'ai rangé cet indice en attendant la fin du bouquin". Le pire, c'est que ça marche! Masochisme primaire ou véritable passion?
    Côté roman esotérico-historique, il y a bien entendu l'éternel Da Vinci Code, à se demander, comme Beigbedder, ce que les gens font de leurs exemplaires? Ils les fument ou quoi? En tout cas j'ai décidé de ne pas en parler, j'ai déjà fait une longue chronique à ce sujet!
    Enfin, et non des moindres, le tome 6 des aventures de Harry Potter, que votre servitrice ne manquera pas de lire, quitte à passer des cours intensifs d'anglais.

    C'est dans les vieilles marmites...

    Entre ces trois romans, rien à lire? Si, je dirais même qu'il y a trop de choses à lire, à commencer par les bons vieux classiques de la littérature. Bien sûr, rompus par des années de dissertations et de commentaire composé, nous avons fini par porter Voltaire, Proust, Hugo ou Racine au panthéon des auteurs à ne plus jamais lire sauf cas d'aliénation mentale. Pourtant il y a de multiples avantages à relire ces oeuvres :

    1) vous les trouverez toujours à la bibliothèque! Donc pas la peine de s'inscrire sur liste d'attente.
    2)L'édition de poche existe déjà! Ce qui signifie qu'on n'aura pas à débourser plus de 20 euros juste parce que Gallimard et Albin Michel ont fait une OPA sur le marché du livre.
    3) Lire un "vieux" livre reste l'occasion de découvrir la différence entre littérature et brouet commercial.
    4) Ces livres jouissent d'une célébrité "objective", c'est à dire que leur réputation repose sur des qualités artistiques et non sur des considérations mercantiles. Donc si on vous dit qu'ils sont bons, il y a de fortes chances que ce soit la vérité!
    5) Avouez que ça en jette de posséder l'intégrale des oeuvres de Dumas chez la Pléiade! Chose que vous ne verez JAMAIS avec avec le DA Vinci Code! Non mais!

    Alors si je devais vous conseiller quelques livres pour cet été  :

    Les Raisins de la colère

    1) Les raisins de la colère, John Steinbeck. Portrait d'une Amérique en pleine Grande Dépression, donc un roman qui reste d'actualité!
    2) Tendre est la nuit, de Francis Scott Fitzgerald. Une autobiographie à peine romancée de l'auteur, entre folie et amour.
    3) Echec et Mat, de Stephen Carter. Portrait de la bourgeoisie noire américaine, sous fond d'enquête criminelle.
    4) Le bizarre incident du chien pendant la nuit. Ou le monde vu par un autiste.
    5) Les cygnes sauvages, de Jung Chang. Une saga familiale, certes, mais qui permet de visiter 100 ans d'histoire de la Chine, du dernier empereur à Deng Xiaoping. Un bon roman, qui balaie pas mal d'idées reçues sur Mao et la révolution culturelle.

    Attention, il ne s'agit nullement d'une liste exhaustive ni ordonnée! Aussi, si vous avez des romans à me proposer, surtout en matière de littérature française! Allez y!

    Tchuss!

     


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  • Les songes d'une nuit d'été...

    Hi everybody!

    Les beaux jours sont de retour et votre aimable servitrice retrouve son mordant légendaire. La seule chose qui me déprime , c'est de voir mon compteur bloqué à 8231! Auriez vous cessé de rire ou plutôt sourire à mes péripéties? Ou alors Saint Blog aurait encore fait des siennes? Mystère, mystère.

    Toujours est il que je continue à lire, aller au cinoche et à déambuler dans les rues de Paris, à la recherche de la petite perle qui illuminera mon quotidien. Cette semaine j'avoue que je n'ai pas mal été servie!

    Pot de colle!

    Mise en situation. Vous êtes dans le bibliothèque Pompidou, pour une fois relativement vide. Ainsi vous avez tout le loisir de vous étendre, éparpiller vos livres sans gêner d'éventuels grincheux. Vous vous permettez même de hausser le volume de votre lecteur MP3 tout en secouant rageusement la tête dès les premières notes de "Hé Joe". Vous êtes libre, crinière au vent, les pieds langoureusement étendus sous la table, quand soudain , sans crier garde une main timide fait mine de tirer la chaise à côté de vous en murmurant "Je peux?". Vous levez la tête avec fureur, laissant Jimmy Hendrix en plein riff de guitare, votre regard tombe sur : LE POT DE COLLE! Individu principalement féminin qui pour une raison inconnue ignore TOUTES les chaises beaucoup plus avantageuses pour vous obligez à libérer de l'espace autour de vous. Bien sûr, avec une méchanceté contenue , vous lui demandez d'aller bronzer ailleurs. Sauf que POT de COLLE a toujours des excuses imparables genre :"Je dois m'assoir ici parce que la conjonction de Mars et de Saturne s'accorde avec le feng sushi de cette place!". Rageant! 

     Amour, gloire et café!

    J'adore le Starbuck's ! Rien de mieux qu'un muffin double chocolat avec un cappucino pour bien démarrer sa journée! Je me sens à chaque fois d'humeur à gravir des montagnes ou plutôt à faire la queue pour la bibliothèque. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi la sensualité douce d'un morceau de chocolat est bien la preuve que Dieu existe. Tant de perfection dans une pépite, tant de sensation, de ...

    Pingu : Ahem, Ahem...

    Okay, Pingu! Bon, mon autre motivation pour aller chez Starbuck's, c'est le sourire des serveurs, miam..aussi délicieux que le chocolat lui même. J'ai beau connaître la politique maison, je me fais toujours avoir. Ca commence  toujours par un beau gars au sourire engageant qui prend ma commande avec humour, j'en oublie presque que nous sommes dans un café et aussitôt votre aimable servitrice se met à faire le paon. Lui, toujours aussi séduisant, saisit un marqueur et demande avec une voix chaude :"C'est quoi votre prénom?". Moi, les yeux pétillants, la main sur la gorge, je me mets à rire comme une adolescente hystérique assistant à un concert de Kyo. Lui, il note mon prénom sur un gobelet, toujours en souriant et au moment de conclure lance un cassant "Merci au revoir...Et vous monsieur que puis je pour vous?" Voilà, mon beau Roméo m'a déjà oubliée, mon prénom n'était pour lui une manière de distinguer ma commande de celle des autres. J'aurais pu tout aussi bien prétendre m'appeler "Cunégonde" ou "Georgette"!. Snif, ma vie est brisée, mais heureusement il reste le chocolat.

    Rastadog!

    J'hallucine grave!Dans son combat justifié contre les violences faites aux animaux, la SPA s'est focalisée sur les brutalités physiques oubliant hélàs une autre forme de maltraitance : le RIDICULE. Pauvre Médor, il aimerait bien se rouler dans la boue, péter en liberté ou bouffer de déchets, comme n'importe quel chien. Sauf que sa maîtresse ou son maître a décidé de faire de lui une icône de la mode, un hymne au grand n'importe quoi. Et en avant les coupes affreuses, les strings ou les jeans. Médor devient la victime muette de nos délires vestimentaires. Ne pouvant protester, se défendre face à ce qui relève de la négation profonde de sa nature de chien..

    Pingu : N'importe quoi!

    Kong : Si t'es fier d'être un vrai chien tape dans tes mains...!

    VOS GUEULES !
    Aujourd'hui, au Forum des Halles, je suis tombée sur le ridicule absolu, encore pire que les chiens coiffés en coton tige ou encore le feng shui pour clébards! Je suis tombée sur RASTADOG! Si si, un chien avec des dreadlocks! Par les mânes de mes ancêtres, sur la tête de Pingu je vous jure que je n'avais pas fait une overdose de capuccino! Mais il était bien là, coiffé, des pattes jusqu'à la tête en passant par la queue, comme un rastafari! Il portait même des rubans verts, rouges et jaunes avec les couleurs de la Jamaïque! Si quelqu'un d'autre l'a rencontré merci de me faire signe!

    Tchuss!


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  • Hi everybody!

     BATMAN BEGINS

    Cette saison estivale est riche de blockbusters ou films de qualité, du coup c'est à ne plus savoir où se donner de la tête. Après le très attendu Star Wars et l'étonnant Sin City, c'est au tour de Batman de revenir dans l'arène. Pour la Warner, productrice de ce film, l'enjeu est de taille : redonner une certaine crédibilité à une franchise moribonde.

    Splendeur et décadence.

    Héros sombre et tourmenté, Batman est aux antipodes d'un superman ou d'un Spiderman en ce qu'il ne cherche pas à sauver des innocents mais à punir les coupables. Deux objectifs qui semblent a priori liés, sauf que dans le premier cas l'empathie est le moteur de l'acte, tandis que le second cas est dominé par l'esprit de revanche voire la rancoeur. Plus schizo que ses collègues, Batman n'a rien d'un inoffensif mec en costume défenseur de la veuve et de l'orphelin. C'est d'abord et avant tout une ombre drappée de noir qui terrorise ses adversaires.
    Avec un tel postulat,  le héros de Bob Kane avait de quoi nourrir le grand écran de films riches et créatifs. Pourtant, mis à part l'expérience burtonienne, Hollywood n'a jamais su rendre justice à ce personnage de l'ombre, sans doute parce qu'il faut résoudre l'équation quasi impossible qui consiste à concilier une oeuvre sombre donc assez adulte  avec un mershandising plus destiné aux ados et aux enfants. Ainsi, Batman a eu droit à des adaptations totalement irréalistes, dont la plus psychédélique reste la série des années 1960, avec ses couleurs fluos, ses "paf" et surtout sa musique kitsch. Un must du non sens et du l'absurde, une oeuvre totalement surréaliste mais qui reste assez cohérente avec l'esprit pop art

    des années 60. 

    Tim Burton plus tard donnera au héros un autre souffle , plus sombre et gothique, avec Michael Keaton dans un  rôle inattendu. Deux films, deux succès publics et critiques. Tout semblait parfait pour le Cape Crusader, sauf que les pontes de la Warner , avides au grain, vont commettre l'irréparable, le crime de lèse majesté : Joël Schumacher. JS, pour ceux qui ont la chance de ne pas le connaître, c'est le réalisateur pachydermique dans toute sa splendeur, la pape du mauvais goût en personne, le Jean paul Gautier du cinéma, celui qui ferait passer Luc besson pour Kubrick et Madonna pour la Callas. Chez JS, tout est strass, paillettes, tape à l'oeil et hyperbolique.  Les sentiments sont exacerbés à l'extrême avec une délicatesse de lutteur turc déguisé en ballerine. Bref, JS a littéralement coulé la franchise , d'abord qualitativement puis commercialement. J'arrête de m'étendre la dessus, mais il suffit de surfer sur internet pour comprendre à la haine que lui vouent des millions de fans.  

    Un nouvel espoir.

    Pingu : abrège et parle du film!

    Ok! Ok!

     

    Ce Batman reprend totalment le mythe de la Chauve-Souris dès les origines. Il s'attarde ainsi à décrire comment, après la mort de ses parents Bruce Wayne devient Batman. De ce fait, ce premier volet , à l'instar de Spiderman 1, se focalise avant tout sur le personnage de Bruce , ses doutes et ses motivations. Un parti pris, nécessaire pour poser les fondaments du personnage, mais qui prend le risque de frustrer les fans de SFX et de combats Matrixiens.  Ces derniers seront également déconcertés par le rythme posé de l'oeuvre, car Nolan, loin de favoriser une réalisation épileptique, prend son temps pour distiller une ambiance sombre et pesante, pour décrire son héros au risque de délaisser les personnages secondaires. Heureusement ces derniers sont dans l'ensemble très bons : Michael Caine apporte une bonne dose d'humour sans pourtant être les guignols de service, Gary Oldman joue un flic convaincant et Morgan Freeman est une version sympa du Q de James Bond. Quant à Christian Bale, le personnage principal, il réussit à jongler avec brio entre noirceur et attitude faussement décontractée. Je dois dire qu'il est aussi crédible en Wayne qu'en Batman.
    Dans l'ensemble, le film de Nolan est très bon et surtout fidèle à l'idée qu'on peut se faire d'un Batman, soit un être qui oeuvre du côté du bien mais qui demeure inquiétant. Un être qui serait bien plus réel que son alter égo mondain. D'ailleurs, la fin assez étonnante, pose la question de la véritable identité entre Wayne et Batman.

    Cependant, il y a quelques petits couacs à souligner. Tout d'abord le casting trois étoiles est certes bons mais peu subtil. Je parle bien sûr de l'idée de confier à Liam Neeson le rôle du maître comme dans Star Wars, même si le comédien est encore une fois crédible. Ensuite, les méchants, une fois de plus dans une adaptation de comics, restent très caricaturaux. En somme, ils veulent encore dominer le monde, tuer beaucoup de monde ou faire c...tout le monde. Les acteurs qui les incarnent sont parfaits, mais on aurait aimé, comme dans Spiderman 2, un développement bien plus profond. Comme dans toute production US, on a droit à la minute niaise genre "des grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités". La version Bat donne un truc style "ce n'est pas le for intérieur qui compte, mais les actes qu'on commet" . Oula! Enfin, et c'est un peu le hic, on sent que Nolan n'a pas eu tout le loisir d'exploiter la noirceur du personnage, sans doute pour éviter de faire fuir le jeune public.

    En bref : une oeuvre de très bonne qualité qu'il faut regarder avant tout comme le prologue d'une nouvelle mythologie.

    Tchuss.


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