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American lie
(Mensonge américain)
Ocean's 12 s'annonçait au départ comme une promesse, celle de retrouver une bande sympathique qu'on avait pris beaucoup de plaisir à voir évoluer. Comme certains s'empressent de ragarder les photos d'un être aimé avant les retrouvailles, je me suis empressée quelques jours avant la sortie de louer le premier opus, histoire de raviver mes souvenirs : Brad-Rusty s'empiffrant , la classe de Clooney-Ocean's, le regard glacial d'Andy Garcia, les chicaneries des deux mormons et d'autres moments encore qui vous marquent à jamais.
Une fois le générique de départ achevé, le contrat semblait respecté : Andy Garcia en ange de la mort, hantant chacun des douze, les chemises de Brad, la boulimie de Brad (hé; comment tu fais pour rester aussi mince)les blagues dont fait l'objet le très juvenile Matt Damon...Oui tout est joli, savoureux même lorsque Julia Roberts....et...Bruce Willis s'autoparodient dans un sketche drôlissime, oui mais tout est désespérement vain. Vain, car le scénario a été cavalièrement sabordé au profit d'une réalisation un peu paresseuse qui se contentee d'aligner les scenettes et les private jokes. Quant aux acteurs, les stars made in Hollywood se taillent la part du lion (Clooney, Pitt, Roberts, Zeta Jones...) tandis que le reste de l'équipe se contente de faire de la figuration. Vincent Cassel , annoncéà grands coups de cocorico, semble avoir été introduit plus pour flatter l'égo de quelques européens que pour conduire une véritable trame. Il a beau se démener avec classe et conviction dans son rôle d'Arsène Lupin - danseur, il reste hélàs, comme l'ensemble des spectateurs, perdu dans un film de potes.
Note : 6/10.
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