• Good days and bad days!

    Hi everybody!

    Plus qu'une semaine et je serais débarassée de monstre fétide! Reste néanmoins une question vitale : faut il organiser un pot de départ? Vous savez le truc où vous vous retrouvez entre quelques collègues à grignoter des chips tout en disant à quel point votre grand chef va vous manquer! Snif! De grâce dîtes moi si ce genre de truc est obligatoire ou s'il existe des cas où on peut s'en passer...Dans ce cas je suis toute ouïe!

    Sinon, le week end se déroule dans le calme. Pour la première fois depuis des lustres je savoure le plaisir d'être à la maison toute seule, à faire un peu de ménage! Bon il reste ma collection de magazines de cinoche dont je dois me débarrasser et à ce propos si ca intéresse quelqu'un je cède à prix ultra compétitif tous mes numéros de Ciné Live, Studio et Première! Et oui, depuis 2000 que je les collectionne cela commence à faire beaucoup pour mes 25 m2.

    Pingu : Halte à la publicité! Amis Pingouins on vous exploite, on vous ment! Mort au patrons! Vive les pingouins!

    TA GUEULE ignoble palmipède! Je vends également un pingouin, expert en piratage de blogs! Prix très très très bas!

    PS : hum, question embarassante....chut ne le dites pas à pingu. <comment faire pour modifier mon papier peint..je sais c'est une question débile mais comme le sait mon pote Onecarlos mon qi (quotient informatique) avoisine le zéro absolu! Alors d'avance merci et pas un mot à Pingu>

    Pingu : je vais faire comme si je n'avais rien lu...pfff même pas foutue de masquer ses dires!

    Ta gueule, mais ta gueule! Tiens un petit coup de batte dans la gueule!

    Ennemis Pingouins vengez vous!ici

    Tchuss!

    (mon record est de 550!) Je ne m'en lasse pas!

    Pingu : Aus secours, mais que fait la SPA!


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  • Un fauteuil pour deux.

    Hi everybody!

     

    Grâce à une âme charitable, votre aimable servitrice à consacrer tout son mois de septembre à son activité favorite :

    Pingu : Casser du sucre?

    Mais non, aller au cinoche. A une place sur deux, j'aurais eu tort de ne pas en profiter, même si côté offre pas grand chose à se mettre sous la dent. Je recommande néanmoins : Collision et De l'ombre à la lumière.

    De l'ombre à la lumière.

    De l'ombre à la lumièreCa y est les hostilités sont lancées, les inévitables films à oscars débarquent sur nos écrans avec des images léchées, des personnages bigger than life et des thèmes larmoyants. En clair un véritable "tearjerker" apte à faire grimper les actions de Kleenex. Il faut dire qu'avec Ron Howard derrière la caméra, l'histoire (vraie) de ce boxeur qui réussit à remonter la pente durant la Grande Dépression à de quoi faire chialer dans les chaumières. Heureusement, la prestation époustouflante de Russell Crowe réussit à donner du souffle à une réalisation correcte mais trop plan-plan. Il faut aussi mentionner l'excellent Paul Giamatti en entraîneur ami, sans compter des combats de boxe qui nous tiennent en haleine. Hélàs, il faut se coltiner le visage chiffonné de Renée-j'ai perdu 10 kilos-Zellweger en épouse empêcheuse de tourner en rond. Mais, ne boudons pas notre plaisir, il suffit juste de fermer les yeux lorsqu'elle est mise (rarement) en avant.

     

    Collision :

    Le scénariste de Million Dollar Baby, passe à la réalisation pour un chassé croisé dans les rues de Los Angeles entre plusieurs personnages : un flic raciste, deux gangsters blacks, un serrurier latino, un flic black ou un procureur arriviste... Autour de ces quelques personnes, un seul thème : le racisme et comment il en vient à polluer les relations humaines dans une ville ou les gens se croisent sans jamais se prêter attention. Paroles crues, regards de haine, chaque groupe ethnique se révèle à la fois victime et bourreau. Sur le papier, Collision est un projet séduisant, mais sur grand écran, le réalisateur n'évite pas les longueurs ou les clichés. De plus, si le film se veut un portrait sans préjugés de l' Amérique contemporaine, on peut néanmoins reprocher un manque de point de vue qui se révèle vite frustrant. Entre les mains d'un Michael Mann ou pourquoi pas d'un Scorcese, Collision aurait pu être un pur bijou. L'amateur pourra se consoler en regardant une pléiade d'acteurs connus, utilisés à contre-emploi. Mention spéciale à Matt Dillon, mélange de violence et de douceur, et à Brendan Fraser , débarassé de sa panoplie de Chasseur de Momie.

    Tchuss!


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  • L

    La marche de l'empereur!

    Amis Pingouins Bonjour!

    Spike étant en panne d'inspiration, moi Pingu Roi de la banquise, officiant principal de l'église du Pingouin Céleste, j'ai le plaisir de coucher quelques mots sur ce blog! Hourra! Je vais enfin remonter le niveau intellectuel de ce blog! Hourra! En attendant on fait la fête:


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  • 24

    24 heures

    Hi everybody!

    Botre aimable servitrice plonge dans une douce béatitude, due à l'absence de monstre fétide pour deux semaines et surtout la fin très prochaine de mon calvaire! Youpi, Youpi! Youpi!

    Pingu : TA GUEULE  SPIKE!

    Toi même!

    Rien de spécial cette semaine, mis à part la perspective d'une libération future.Ah oui, je salue la fin de la troisième saison de la série 24, vous savez le truc qui passe entre minuit et 2 heures du mat sur TF1!

    24, c'est la série où Kiefer Sutherland, revenu d'entre les drogués, dispose de 24 heures top chrono pour sauver los angeles, alias les USA, alias le reste du monde alias l'univers. Cliffhangers à répétition, chrono défilant au bas de l'écran, split screen à profusion ... le rythme effréné de la série tient le spectateur en haleine et par la même occasion, l'empêche de s'attarder sur les quelques failles. D'ailleurs, si les deux premières saisons tiennent leurs promesses (effet nouveauté pour la saison 1, scénario béton pour la saison 2) , la troisième peine à décoller, sans doute parce que le postulat de base était difficilement tenable sur le long terme. En effet, après 2 saisons, le spectateur finit par remarquer des trucs agaçants :

    une heure=40 minutes voire 35 quand TF1 décide de censurer les passages gores.
    les téléphones portables ne tombent jamais en panne!
    Les personnages ne vont jamais : manger/boire/pisser...
    Le POTUS (president of the united states) est un mec joignable à n'importe quelle heure de la journée, en ligne directe.
    C'est bien connu, pour aller à l'autre bout de la ville une minute suffit, sans doute en raison de l'absence mystérieuse d'embouteillage.

    Sans oublier la très détestée Kim Bauer, que tous les fans de la série ont au moins eu envie de trucider 25 fois! Kim, la fille du héros, c'est la connerie à l'état pur, l'incarnation par excellence de la blonde débile! C'est simple, le personnage plonge dans toutes les situations débiles avec une régularité qui force le respect, à croire que les scénaristes lui en veulent personnellement.

      kong : en voilà une qui va virer son coiffeur!

    Inutile d'ailleurs de m'étendre sur ce sujet, il suffit de lire ce qu'en pensent mes amis d'EDUSA :

    "BOULETTES: Etre conne. S'être fait kidnapper toutes les 15 minutes pendant 24 heures et ne toujours pas avoir compris qu'il ne faut pas suivre les étrangers. Etre conne. S'arrêter dans la forêt pour apprivoiser un cougar . Etre conne. Se trouver chaque année un boyfriend encore plus gonflant que le précédent"

    Mais bon, il serait mesquin d'accuser la pauvre Elisha d'être la source des tares de la série. 24 c'est aussi une misogynie qui devient embarassante( soit elles sont connes soit elles sont diaboliques), une xénophobie latente (ah ces étrangers qui complotent contre les US) sans compter une dérive dans la violence gratuite (décapitation, amputation, mutilation, chantage, assassinat...).
    Alors, qu'est qui sauve la série? Tout d'abord une réalisation plutôt soignée, mention spéciale à Stephen Hopkins sur la saison un. Ensuite, on ne peut qu'applaudir le jeu des acteurs, excellent dans l'ensemble, même si Kiefer Sutherland ( devenu producteur exécutif et s(re)devenu populaire) tire un peu trop la couverture. A ses côtés, le trop rare Dennis Haysbert incarne une POTUS Black très charismatique et Xander Alexander (Georges Mason)apporte un zeste d'humour noir. Enfin, la saison 2, la meilleure selon les fans, bénéficie d'un scénario grandiose qui égratigne avec justesse la présidence Bush et la guerre en Irak.

    Tchuss!

     


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  • Le Parrain (1 &2 )

    “Soit proche de tes amis mais encore plus de tes ennemis »

     

    Je viens enfin de combler une immense lacune dans ma vie de cinéphile : J'ai enfin vu le Parrain, le chef d'œuvre de Francis Ford Coppola, considéré comme l'un des meilleurs films de l'histoire du cinéma.  Une œuvre tellement complète qu'on oublie qu'elle se compose de trois chapitres. Si les deux premiers volets font l'unanimité, en revanche le troisième, que je n'ai pas encore vu,  est sans doute encore trop récent pour être apprécié à sa juste valeur, aussi je m'abstiendrai d'y faire référence.

     A little less conversation and a little more action

    Au regard de ce que le cinéma a produit depuis ces dernières années, le Parrain peut paraître au premier abord lent, voir ennuyeux. Il est vrai que le style de Coppola est fort éloigné de la « coolitude » à la Tarantino ou du rythme trépidant du cinéma de Hong Kong. Aussi, si on regarde ce monument du cinéma avec en tête des films comme Volte Face, Pulp Fiction ou encore les Affranchis, on ne peut être que déçus. Disons le tout de suite, même si le Parrain comporte ses quelques scènes spectaculaires (la fameuse tête de cheval), l'intérêt du film se porte d'avantage sur la psychologie des personnages que sur la nature de leurs actes. En prenant dès le départ ce parti pris, le réalisateur n'atténue pas le côté malfaisant de ses personnages, au contraire, il accentue en révélant les stratégies, les réflexions qui précèdent chaque acte. Ainsi, les Corleone sont des monstres froids et calculateurs, des êtres qui prennent le temps de planifier des meurtres tout en véhiculant une image des plus respectables. En ce sens, ils sont bien plus criminels que bien des malfrats. Leur éducation, leur religion ou leur amour de la famille devrait les porter à la compassion envers les autres, or il n'en est rien : le visage paternel de Vito, le charisme bouillonnant de Sonny ou encore la loyauté de Tom Hagen cachent en réalité une cruauté raffinée. Il suffit juste de regarder avec quelle froideur Tom Hagen, le frère adoptif, discute bisness devant le corps ensanglanté d'une prostituée pour  mesurer la détermination froide et impitoyable de la famille.  Ce contraste entre l'apparente respectabilité des Corleone et leur nature sombre est soulignée par un habile jeu de lumière. Les premières scènes des deux films, sont des fêtes familiales, baignant dans des douces couleurs pastel comme pour souligner la mélancolie envers une innocence  perdue. Ensuite, au fur et à mesure qu'on plonge dans les activités mafieuses de la famille, le film prend une teinte plus sombre, les personnages sont engouffrés dans une obscurité menaçante qui dissimule leur regard et par conséquent leurs pensées. Tapis dans l'ombre, comme des fauves attendant patiemment le moment du repas, Les Corleone apparaissent comme des redoutables prédateurs aux yeux de leurs interlocuteurs.

    La valse des pantins :

     

     On a souvent reproché à Coppola d'avoir réalisé un film de gangsters « glamours » en décrivant ses maffieux comme des aristocrates du crime et non comme des brutes minables.  Les détracteurs de Coppola ont peut être raison, mais on peut se demander si le parrain est vraiment un film de maffieux. . En effet,  le syndicat du crime  est avant tout un prétexte, pour montrer la chute d'une famille, rongée par la quête  du pouvoir, la haine et d'autres passions, un mélange que le Grand Racine n'aurait pas renié. Comme dans une véritable tragédie grecque ou un drame shakespearien, les personnages apparaissent comme des pantins sur lesquels pèse une lourde fatalité. D'ailleurs, l'affiche du film est plus qu'explicite : quoique fassent les Corleone, ils ne sont que des marionnettes sacrifiés au profit d'un idéal qui les dépasse. Ainsi Michaël, le plus terrible d'entre tous est pourtant celui qui a le plus perdu, il est sans doute plus puissant que ne l'a été son père, mais, comme en témoigne la dernière image du film, c'est un roi seul, honni de tous qui a depuis belle lurette perdu ses rêves de jeunesse.

     .

     Outre une histoire de famille, le Parrain est une vision pessimiste du rêve américain, un détournement du fameux mythe du self made man. Ce n'est pas en travaillant dur et honnêtement que le jeune Vito accède à la réussite, mais en faisant appel à la violence et la corruption. Tout comme Fitzgerald dans Gatsby le magnifique, œuvre dont il a développé le scénario, Coppola ne se fait aucune illusion sur la nature de la réussite au pays de l'oncle Sam, les beaux costumes et la respectabilité de façade ne parviennent pas à masquer la pourriture morale. Et curieusement, le plus implacable des frères Corleone, est celui qui pourtant a le mieux réussit à s'intégrer dans la société américaine : Michaël a fait de brillantes études dans une université prestigieuse, il a reçu une médaille lors de WW2 pour services rendus à la nation et finit par épouser une véritable WASP. Michaël Corleone n'est pas un marginal, mais un pur produit du système.

     La Foire aux monstres.

     Le succès du parrain réside également dans  son casting quasiment parfait : Brando, Pacino, De Niro, Caan, Duvall, Cazale, Tallia Shire (Adrieennnnne !), Diane Keaton, Lee Strasberg.et d'autres noms moins illustres mais non moins talentueux. Si aujourd'hui, la distribution nous parait évidente, à l'époque Coppola, dut se battre comme un lion pour imposer Brando et Pacino. Le premier était jugé has been et le second never been. Brando, dont les caprices sont devenus légendaires, n'était plus en odeur de sainteté dans les studios, sans compter qu'il était bien trop jeune (47 ans !)  pour incarner le patriarche Vito Corleone . Pacino était un jeune acteur inconnu, dont le physique peu engageant ne plaidait pas en sa faveur. La Paramount envisageait plutôt Redford ( !), Warren Beatty ( !!) voire Dustin Hoffmann pour tenir le rôle de Michael Corleone.

    Depuis, l'interprétation de Brando est devenu culte, Pacino et De Niro sont devenus les monstres que l'on connaît. D'ailleurs, revoir le parrain permet de juger à quel point ces deux acteurs peuvent être fantastiques quand ils sont bien dirigés ! Au vu de leurs dernières prestations (par respect pour eux, on n'en citera aucun.), on avait vraiment tendance à l'oublier.

     Pour terminer, le Parrain c'est aussi le fameux thème musical composé par Nino Rota et des répliques cultes dont la célèbre : « proposition qu'on ne peut pas refuser » 

     Tchuss !


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