• En cette année de commémoration des victimes du nazisme, il est de bon ton de rappeler à juste titre que les persécutés ne furent pas uniquement des juifs mais aussi des homosexuels et des noirs. Ainsi France 2 n'a pas hésité à diffuser en prime time " un amour à taire"", triste évocation de la déportation des homosexuels, tandis que Serge Bilé, sur RFO peut enfin évoquer le traitement réservé aux noirs durant la seconde guerre mondiale.

    Noirs dans les camps nazis

    Ainsi on apprend au fil des pages que les camps de concentration ne sont pas une invention des nazis, mais un moyen déjà employé dès 1904 en Namibie pour éliminer la tribu héréro , hostile à la colonisation allemande. D'ailleurs au cours de ce chapitre méconnu de l'histoire, le tristement célèbre Mengele expérimentera les méthodes qui feront son succès des années plus tard.

    Kong : Comme quoi il faut se méfier des stagiaires.

    C'est pas le moment Kong!

    Stérilisation forcée,  expériences pseudo-scientifiques , retrait de nationnalité et autres humiliations, tel est le lot quotidien des milliers d'afro- allemands au cours de la guerre.  Dans les autre pays d'Europe, africains et antillais connaissent un sort à peine plus enviable.

    En dépit de sa volonté louable de réparer une injustice, ce livre peut engendrer chez certains lecteurs un sentiment de frustration. En effet, il y a un décalage entre le contenu suggéré par le titre et le contenu réel. A la lecture du titre et des interviews donnés par l'auteur, on s'attend à l'évocation d'une déportation systématique, organisée et méthodique, comme le fut la shoah. On s'attend à des raffles, des executions sommaires...Certes, mon imagination comme celle de milliers de lecteurs a sans doute été parasitée par des images d'une cruauté inouïe, cela n'empêche que les camps n'occupent qu' une place limitée dans cet essai. Seulement un chapitre , environ 4 pages recto-verso, pour évoquer le sort des héréros. Les divers témoignages sont trop courts ou incomplets pour donner une vision objective du drame. Ainsi on ne saura presque rien de "Blanchette"  (page 129) ou du Kapo de Auschwitz (page 137). A la décharge de l'auteur, rappelons qu'il est difficile d'avoir une estimation précise du nombre de victimes noirs, étant donné que beaucoup de ces victimes étaient, colonisation oblige,  françaises ou encore anglaises. De plus les survivants des camps n'avaient pas le temps, on s'en doute, de mener des statistiques poussées sur leurs compagnons d'infortune.

    Nul ici, ne vient contester les douleurs et les blessures infligées à la population noire, ce qui est contestable c'est le titre donné à cet essai. Beaucoup de pages, pour ne pas dire la majorité, sont consacrées à des soldats noirs ou à des résistants noirs, arrêtés plus pour leurs actes que pour leur couleur. D'ailleurs, Sege Bilé lui même confirme , page 117, "..qu'à la différence des afro-allemnds, tous les autres noirs qui se retrouvaient dans les camps n'étaient pas déportés à cause de leur couleur"

    Certains noirs étaient même mieux traités que les autres : " Ils évitent de s'aliéner la communauté antillo-africaine en ménageant les togolais et les camerounais, et vont même jusqu'à financer une de leurs églises rue du Faubourg Poissonnière, parce qu'ils sont persuadés qu'ils vont retrouver prochainement leurs colonies d'autrefois" (page 87).

    J'avoue qu'après avoir lu ces quelques lignes, j'ai eu la désagrable impression d'avoir été un peu trompée sur la marchandise. Néanmoins, ce livre reste utile car il comble, même maladroitement, une page vide de l'histoire. J'attends avec impatience l'auteur, pourquoi pas Bilé lui même , qui saura nous faire revivre cette période.

    Tchuss!


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  •  Extension du domaine de la lutte!

    Hi everybody!

    Pingu, faisant office de rédacteur en chef sur ce blog vient de me rappeler le quasi - vide de la rubrique "Musique". Aussi, voici votre servitrice obligée de pondre quelques lignes sinon, elle sera obligée de rédiger quelques notes sur la sociologie des Pingouins. Je ne doute nullement de l'utilité d'un tel texte, mais vous conviendrez avec moi que les pingouins manquent parfois d'humour, un comble donc pour un blog qui se veut sans prétention.

    Bien parlons musique ou plutôt de cette incohérence entre moyens technologiques et politique commerciale.

     

    I can't get no satisfaction!

    Moi aussi Mike!

    Voyez vous, je dispose d'un portable avec graveur de CD et d'un petit lecteur MP3 256 Mo. ( Au fait pour les fans de musique nuls en informatique je conseille la marque Creative, moche question design mais facile à utiliser). Equation donc à résoudre pour mes pauvres neurones : comment mettre de la musique sur votre lecteur MP3?

    Solution 1 : vous téléchargez à partir d'un site genre Kaza et risquez par la même occasion de voir débarquer la police.

    Solution 2 : Vous téléchargez à partir d'un site payant, sauf que les catalogues sont assez pauvres. De plus les artistes sont réticents car ils savent qu'un morceau téléchargé sera ensuite diffusé entre potes.

    Solution 3 : vous empruntez des CD à la bibliothèque du quartier ou à un pote  et ensuite vous les convertissez en format mp3 ou WMA. Mais bon, si les goûts de votre best friend se résume à la musique médiévale, vous risquez d'être vite limité(e). De plus, difficile de toujours trouver son bonheur en BU!

    Solution 4 : Vous achetez un CD , vous le gravez et ensuite vous le convertissez en mp3. Mais dans ce cas, quel est l'intérêt d'avoir un lecteur MP3? Un baladeur CD aurait coûté moins cher pour le même usage. Sans compter que dans une telle opération on perd environ 20 euros le prix du CD! De plus chez beaucoup d'artistes, le CD ne vaut que pour un ou deux titres! A ce propos éviter le CD de Keane! D'abord parce que seuls les deux morceaux connus, ie "Somewhere only we know " and "Everybody's changing", sont potables. Et ensuite, parce qu'au bout de la troisième écoute on est vite écoeuré par cette surcharge de "maaaaaaaaaaaaal de vivre"! Ouin, Ouin , je souffre!

    Vous voyez ,aucune de ces solutions n'est satisfaisante. Je suis pour une rémunération juste des artistes, mais cependant que dire des fabriquants qui nous vendent des MP3, des graveurs CD? Que dire des fournisseurs d'accès comme Wanadoo ( Ohh l'Etat) qui nous offrent des forfaits de téléchargement?  Dernièrement une femme a été traduite en justice car elle n'a pas empêché un de ses amis de boire et de provoquer par la suite un accident. Bien, ne pensez vous pas que dans le cas de la musique, on devrait aussi poursuivre l'Etat et les entreprises pour incitation au crime?

    Quoiqu'il en soit, tant que les choses resteront aussi confuses, des diizaines de personnes continueront à opter pour la solution 1. Après tout, la probabilité d'être arrêté reste encore faible...pour l'instant.

    En attendant :

    "Get up stand up!

    Get up for your rights!

    Get up stand up!

    Don't give up the fight!"

    Bob Marley


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  • Arnaque, crime et botanique.

    Hi everybody,

    On a tous dans son portefeuille d'amis, un ou deux adeptes de "développement personnel" et de guide pour une vie meilleure. Vous savez, le genre de personne qui pour le moindre problème cite dans le désordre le Dalaï Lama, Mr Servan - Schreiber et Francis Lalanne. Quelques cas isolés? Hélàs non, il suffit de se rendre au rayon "Développement Personnel" de n'importe quel grand libraire pour constater l'émergence d'une nouvelle race , celle des adeptes du "bien vivre" , "guérir "ou encore "victime des autres, bourreau de soi-même!". Je me demande si à force de lire des ouvrages sur la meilleure manière de vivre , on trouve encore le temps de vivre.Plaidoyer pour le bonheur

     

    "Plaidoyer pour le bonheur" appartient donc à la classe des guides du savoir vivre, dans la catégorie philosophie orientale pour bobos en mal d'exotisme. Il faut dire que c'est tellement plus glamour de se réclamer du grand Lama Rinpoché que de Madame Martin ou de Dr Alexander. Cela fait bien plus open minded, plus fun , plus aware. Et si vous avez le malheur de clamer votre hermétisme à toute philosophie orientale, on vous répond "Tu as l'esprit trop coincé, pas assez ouverte et patati et patata ". Il est tellement plus aisé de taxer l'autre de coincé du c...que de lui expliquer les complexités du bouddhisme!

    Je tiens à faire une précision. Je ne condamne pas le bouddhisme, ni la philosophie orientale, mais plutôt les néophytes qui vous bombardent de quelques principes rapidement ingurgités et ensuite se proclament " Maître Bouddhiste expert en pensée de Lao Tseu école du Dr Yoda".

    Pingu : Quel rapport avec "Plaidoyer pour le bonheur?"

    Et bien, il se trouve que j'ai acheté ce livre sur les conseils d'une de mes amies, adepte justement du mouvement "Bobouddhisme " (bobo et bouddhisme). Devant mon stress et quelques soucis, la seule chose qu'elle a trouvé à me dire c'est va acheter ce livre, tu vas voir ca va changer ta vie! Je l'ai eu, je l'ai lu, et j'ai perdu...une semaine à me bercer de phrases comme " nous prenons pour permanent ce qui est éphémère" et "éliminer les pensées négatives". Sincèrement, si c'était pour lire ce genre de propos, j'aurais pu tout aussi bien écouter "La positive attitude"! Parce que de belles phrases de ce genre tout le monde peut en pondre! mais franchement quand le quotidien vous angoisse, quand la vie ne vous laisse pas d'autres choix que de bosser, avez-vous le temps de réfléchir sur la quadrature du cercle?

    D'après mon amie, je n'était pas in ze mood pour lire cet essai. Si je comprends bien pour lire "Plaidoyer pour le bonheur" il faut être dans un état mental disposé au bonheur. Un peu le serpent qui se mord la queue en somme!

    En clair : une oeuvre de génie pour les uns, pour ma part, je reste sceptique.

    Tchuss


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  • Plouc City!

    Hi everybody!

    Il est de retour,plus con que jamais, plus politiquement correct, plus abscon, c'est, c'est...

    "Plouc Land", connue sous le nom de SmallVille. L'autre série débile de M6, mais Dieu Merci au rythme de deux épisodes par semaine. Ouf, un peu plus et on frisait l'excès de guimauve.

    L'Histoire :

    PloucLAnd est une bonne vieille ville de l'Amérique profonde comme doit les aimer Papa Bush : pas de drogues, pas d'alcool, pas de cigarettes, des garçons sains qui jouent au football et des filles saines qui font les pom-pom girls! Pas de gays, pas de travelos, mais une seule famille black , caution ethnique à la série. La vie n'est pas toujours rose (Oups! I did it again!) à PloucLAnd,  il y a toujours un kilo ou un excès de sébum pour vous pourrir la vie, heureusement du haut de son sourire ultra bright Plouc Boy veille!

    Et là je vous arrête à l'instant, PloucBoy n'est pas la version adulescente de Superman pour la simple et bonne raison que personne ne peut remplacer l'inoubliable Christopher Reeves, décédé il y a peu! Non PloucBoy, c'est d'abord un ancien mannequin âgé de 28 ans qui met d'affreuses chemises à carreaux pour bien nous prouver qu'il est encore un ado avec des problèmes existentiels! C'est vrai, il n'a pas une vie facile PloucBoy. Entre deux sauvetages , il n'a ni le temps de passer enfin sa terminale ( ca fait quand même quatre saisons qu'il est encore au lycée), ni le temps de déclarer son amuuuur à Pathétique Girl de Chez Neutrogena. En plus, PloucBoy il a de grands pouvoirs, donc de grandes responsabilités comme dirait l'autre, alors je ne vous dis pas les états d'âmes sous fond de rock-ado-larmoyant!

    PloucBoy et ses éternelles chemises ! Beurk!

    En plus PloucBoy a un ami, cultivé, habillé de noir et riche, donc louche aux yeux des PloucLandais! Parce que c'est bien connu, Chez Tonton Bush le mal vient toujours des mecs trop raffinés pas des bons vieux gars de chez nous qui bouffent des hamburgers et jouent au Football! Il faut dire que Dark Luthor voue une passion secrète à PloucBoy, lequel n'hésite pas à nous faire profiter de sa belle musculature (seul intérêt de la série). Hélàs, cette idylle n'est pas du goût de PapaPlouc et notre bon vieux Dark Luthor doit se contenter d'aménager une pièce secrète à la gloire de son héros!

    Plus sérieusement, pourquoi fatiguer mes neurones en regardant PloucLand? Et bien parce qu'entre Arthur et Sébastien, les autres chaînes n'offrent guère de meilleures options un samedi soir. Surtout, j'avoue que je prends un certain plaisir masochiste à contempler un tel concentré de n'importe - quoi!

    Tchuss!


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  • Violence des échanges en milieu tempéré!

    Hi everybody,

    Je viens d'avoir une confirmation de ce que je soupconnais déjà : Ma responsable est une frustrée/une psychopathe/une malade mentale/, rayer la mention inutile.

    Pourquoi tant de haine?  Ce serait trop long à raconter. Imaginez juste une bonne femme, mal fagotée, dans la bonne quarantaine entrain de péter un câble juste parce que votre servitrice a eu le malheur de respirer sans sa permission. Ajoutez un soupçon de vulgarité, saupoudrez le tout d'une fâcheuse tendance à critiquer à tort et a travers et ...TADA! Voici ma chef, qui à elle seule hélàs justifie les propos misogynes sur les femmes et le pouvoir.

    Pingu : Comme dit le sage, "la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe"

    Peut être Pingu, mais la colombe est au ciel, loin du crapaud, tandis que votre servitrice partage le même bureau que la Grenouille en Chef et ses sbires. Grrr...Un bureau rempli de bonnes femmes, ah l'horreur en direct!

    Dieu Bénisse SCREAM et tutti quanti, je vais me faire un bon film d'horreur en remplaçant chaque victime par ma responsable..

    Tchuss.

    Voici ce que dit mon pote Dilbert sur la vie en entreprise :

    Today's Dilbert Comic


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