• Retour vers le futur,

     

    Ouf, ca fait du bien de voir enfin une nouveauté du maître après s'être consolée pendant quelques temps de ses oeuvres passées. Dans le meilleur des cas, c'était l'occasion de découvrir le très poétique château dans le ciel et dans le pire (même si le pire de Miyazaki vaut tout le meilleurs disney de ces dernières années) se contenter de Kiki, la sorcière. Mais  à chaque fois je restais un peu sur ma faim, désireuse de retrouver le souffle épique de Princesse Mononoké et le lyrisme du Voyage de Chihiro.

     C'est avec une certaine appréhension que je suis allée découvrir cette nouvelle oeuvre, tant les premières impressions, glanées auprès de mes amis, étaient plutôt mitigées. Dieu merci, je n'ai pas été décue, ce fut une joue de revoir sur grand écran les thèmes favoris du maître : l'affirmation de soin, la passion de l'avion, l'horreur de la guerre, sans compter une héroïne déterminée et un héros qui rappelle le jeune Haku du Voyage de Chihiro. Comme d'habitude, il n'y a pas de frontières évidentes entre les bons et les mauvais, chacun dévoilant petit à petit ses faiblesses et ses bons côtés. Grande nouveauté, l'amour occupe une place beaucoup plus marquée dans ce récit , mais chut...n'en disons pas plus.

    Cependant, et mon coeur se déchire en rédigeant ces quelques lignes, le récit est beaucoup moins fluide, plus complexe et la fin ressemble plutôt à une surcharge de guimauve qui tranche complètement avec le ton de départ, un peu comme si tonton Walt, distributeur à travers Buena Vista des oeuvres du studio Ghibli, avait ajouté son grain de sucre. De plus, je trouve que le cadre nippon avec ses dieux, ses coutumes , ses paysages et ses croyances sied mieux à l'imagination fertile de Miyazaki. Dans une structure européenne, nécessairement moins excentrique , son imagination se trouve quelque peu bridée.

    Mais ne gâchons pas notre plaisir, mis à part ces quelques réserves , Le Château ambulant reste une oeuvre plaisante accessible à tous les publics.

    Note : 8/10.


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  • HI

    Je me rends compte que ce blogg porte bien mal son nom, comme tant de choses en ce bas monde d'ailleurs! Pour cette raison, j'ai décidé d'insérer quelques petites blagues histoire de satisfaire mes lecteurs!

    Vous êtes prêts ? Allons y!

    Une qui fera plaisir à pingu :

    Un directeur de cirque en visite chez son collègue :

    - Qui habite dans cette roulotte ?

    - Un fameux dompteur!!...Le seul capable d'introduire son bras dans la gueule d'un lion!!!

    - Comment s'appelle-t-il ?

    - Tout le monde le surnommait "Le téméraire "...Maintenant on l'appelle "Le manchot"!

    Grande leçon de philosophie:

    Leçon de sagesse d'un pépé citron à un groupe de petits citrons :

    - Croyez-moi mes petits...Le meilleur moyen de vivre vieux...C'est de ne pas être pressé

    Une idée qui me traverse à chaque fois que je regarde la star'ac:

    Une dame à sa voisine :

    - Ma fille a deux passions, la danse et le chant...Elle hésite...

    - Je crois qu'elle devrait choisir la danse!

    - Pourquoi ?...Vous l'avez vu danser ?

    - Non, mais je l'ai entendu chanter!

    George Bush a pris la palissade!

     "Notre Nation doit se rassembler pour être réunie."—Tampa, Fla., Juin 4, 2001

    Enfin, à ma grande honte, une blague sur les blondes!

    Pourquoi la blonde court elle autour de sa maison avec un seau d'eau ?
    Pour avoir l'eau courante


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  • Elémentaire mon cher Langdon!

    Hi every body, c'est à dire les 30 personnes qui me lisent régulièrement!Ce dont je suis hyper fière!

    Alors sur qui je vais un peu taper today, pas sur Harry Potter, promis juré mais sur ce cher Professeur Langdon. Professeur qui?

    Bon, commencons par un chaud après midi du mois de juillet, (pléonasme). Agacée devant ma énième réponse négative pour un emploi, vous savez les phrases du style "Malgré toutes vos qualités et bla bla bla bla ", je me suis réfugiée vers ce temple de la culture qu'on appelle bibliothèque. Consultant machinalement la liste des nouvellles acquisitions, mon regard s'est soudain posé sur ce titre étrange "Da Vinci Code" et je ne sais pour quelle raison, mais j'ai eu envie de me ruer dessus. (Comme moi le matraquage publicitaire ca marche même de manière subliminale). Manque de chance, il y avait une liste d'attente tellement longue que je pouvais bien lire le tome 7 de HP (publicité pour hewlett packard) avant le code da vinci.

    Quelques semaines plus tard, j'ai finalement délesté mon porte monnaie de la somme non négligeable de 22 euros! Je soupconne d'ailleurs une conspiration entre les bibliothécaires et les maisons d'édition pour nous forcer à acheter les nouvelles oeuvres au prix fort,  sinon on attend et on passe pour un con devant la machine à café. Cependant, on passe déjà pour un con devant une machine à café, n'est ce pas Yvan et Bruno. Bon de retour à la maison, un bon chocolat chaud et le télephone décroché j'ai lu d'une traite tous les chapitres de Mr Brown.

    Bon les premières pages, pas grand chose à reprocher, c'est même plutôt amusant ce M Langdon confronté de grand matin à un cadavre au musée du louvre. Sans entrer dans les détails, on est même vite emballé par cette espèce de chasse au trésor à travers Paris et Londres, où la Bible, l'Art et Chrétien de Troyes se mélangent joyeusement. Cependant, j'avoue que la chasse devient très vite agaçante, surtout que Dan Brown par exemple n'évite pas le ridicule! Exemple, en lisant on apprend que Léonard de Vinci avait coutume de coder ses textes en les écrivant à l'envers. Quelques pages plus loin, Langdon et sa compagne tombent sur un texte  du maître à priori indéchiffrable, sauf pour ceux qui savent lire et ne se laissent pas piéger par l'auteur! Alors on a droit à une discussion surréaliste où notre cher prof identifie cette drôle de langue comme du sumérien ou une autre langue morte! Et oh miracle, il réalise plus tard que le texte était à l'envers! Oh quelle découverte! Consternant!

    Autre chose, Marie Madeleine était la copine de Jesus. La preuve : dans un tableau de Léonard de Vinci, je crois la cène, un des apôtre à côté de Jesus est une femme, donc Marie Mado, CQFD. Alors bravo, si en cours de math j'avais sorti une démonstration aussi tarabiscotée, j'aurais eu vite droit à une exclusion définitive du cours de math! Alors j'imagine dans mille ans, les extraterrestres vont dire que Pascal Olmeta était amoureux d'une femme noire juste parce qu'il aura eu le malheur ou le bonheur de se retrouver en photo à côté de Vincent Mc Doom. Je n'ai rien contre vincent, c'est juste pour dire que j'ai bien regardé ce tableau et franchement l'apôtre ne me semble guère être une femme. Le livre est divertissant mais il y a trop de parti pris avec l'histoire, il m'est même arrivé en cours de lecture de m'écrier GUIGNOL. Dumas disait qu'il violait l'Histoire pour lui faire de beaux enfants. Dan Brown lui se livre à de l'eugénisme historique pour produire des espèces de mutants bibliques. Non mais, les mérovingiens qui descendent de Jesus et puis quoi encore. Déjà, en lisant les légendes du graal, je me suis toujours demandé ce que Joseph d'Arimathie était allé foutre en Grande Bretagne, mais au moins la table ronde c'était plus crédible.

    Au final : un livre divertissant mais trop riche en détails pseudo- historiques, pour être vraiment plaisant! Si comme moi, vous êtes allergique à ce type d'excès, le Da Vinci Code vous fera plus hurler qu'autre chose. Si vous êtes tolérant, alors éclatez vous en prenant de la distance.

    Note : 6/10.


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  • Dirty Harry!

     

    Plus que deux livres et c'est fini, nous serons, ou plutôt je serais débarassée de l'infâme binoclard qui trust nos bibliothèques depuis maintenant plus de 8 ans. Petite mise au point cher lecteur, l'auteur de ces quelques lignes n'est pas une vieille dame aigrie, frustrée de ne pas voir son ouvrage sur la sociologie des pingouins figurer sur la liste des best sellers du Nouvel Obs! Je ne suis pas non plus une chrétienne fondamentaliste interprêtant chaque petite ligne comme une incitation à l'athéisme. D'ailleurs si vous voulez mon ami, le christianisme n'a pas besoin d'Harry pour une opération de sabotage religieux...Mais bon, encore une fois je m'égare et j'oublie le propos de ce billet doux.

    Commençons par une atroce vérité : Oui je lis Harry Potter, oui je fais partie de cette bande d'excités qui s'est ruée sur la version anglaise de l'Ordre du Phénix le jour même de sa sortie. Alors pourquoi, suis je aussi amère? Tout simplement parce qu'après avoir ingurgigé plus de 700 pages en anglais, accentué ma myopie, et augmenté considérablement le montant de ma facture EDF, je suis arrivée à cette horrible conclusion : Tout ca pour ca! Ce qui était présenté comme l'oeuvre de jeunesse la plus excitante depuis Charlie et la Chocolaterie, n'était en fait qu'une horrible bouillie recyclant, avec classe certes pour les autres tomes , tous les thèmes rabachés de la littérature enfantine : initiation, enfance misérable, vieux mentor, quête...

    Jusqu'à présent JKR s'en était sortie avec brio, suscitant même auprès des fans des vocations de journalistes , dans le meilleur des cas, médiums au pire. Mais là, pour son cinquième tome , la révélation finale apparaît comme un gag qui du coup accentue les défauts de l'oeuvre. Harry potter est le messie alléluia! 3 années d'attentes, des dizaines de forum,  des sacrifices de poulets pour apprendre quoi : Si Voldy, le méchant pas foutu de tuer un bébé, en a après HP (message subliminal pour vendre des ordis) c'est parce qu'une cousine dingue d'Elisabeth Tessier l'avait prédit ! Vous suivez?  Franchement j'aurais préféré une explication plus foireuse du style : c'est parce que HP est la réincarnation de la première version du Satellite de Toshiba. Cette dernière révélation ne sert qu'à faire la pub de mon ordinateur portable.

    Pour finir, puisque Le sixième tome sort en juin, voici mes prédictions :

    Harry va finir drogué : Franchement, on tue tes parents, ton parrain, un camarade de classe. On essaie de te tuer un nombre incalculable de fois. Tu prends des décisions idiotes qui ont failli coûté la vie à tes meilleurs  amis. Tout cela pourquoi? Parce que c'est ton destin! Vas y défonce toi, tu l'as mérité!

    Ron va mourir : Cher Ron, je t'aime bien mais tu es un boulet, tu fais des blagues idiotes, tu manques de logique (un comble pour un grand joueur d'échecs), et tu es le pote d'Harry! Alors puisqu'au bout de quelques chapitres du tome 4 JKR n'a pas voulu faire de toi The Enemy Of the Year, il ne te reste plus qu'à crever!

    Hermione deviendra lesbienne : tous ces mecs à tes côtés et pas un pour te faire tourner la tête!

    Drago va se suicider  ou disparaître: Tu es l'autre boulet du livre mais en version hard. Tu ne sers à rien , tu n'es même pas assez méchant pour apporter du suspense. Tu n'as pas d'amis, sauf si on compte les deux gorilles qui te servent de faire-valoir. Ton père est un mangemort, ce qui équivaut à être un Nazi... De plus avec Ron, vous êtes issus des nombreux mariages consanguins entre sorciers. Avec ce lourd passé il ya de quoi être givré. 

    L'auteur de ce billet va se prendre une tarte à la crème.

    Une de ces prédictions va se réaliser rapidement! Mais laquelle!


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  • If

    Tu seras un Homme...ma fille!

    J'adore IF..., le fameux poème de Rudyard Kipling.

    Je pense bien l'avoir lu une bonne dizaine de fois et à chaque fois je m'émerveille de la magnifique sobriété des vers, pourtant riches en enseignement. Chaque ligne est un appel au courage et à l'acharnement, un hymne à la sagesse et à la réflexion. En ces quelques vers Kipling a su résumer l'essence même de la vie. Mais on ne peut évoquer ce poème sans saluer l'audace de la traduction d'André Maurois. Ce dernier s'est totalement affranchi de la structure initiale pour restituer des vers d'une beauté musicale. Les puristes , s'offusqueront certainement des libertés prises avec le texte en anglais, pourtant en lisant les deux versions , on est frappé par le même degré d'intensité, le même souffle de vie. J'arrête mon bavardage cher lecteur et je te laisse déguster ces quelques moments de pleinitude.

    Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
    Et, sans dire un seul mot te remettre à bâtir
    Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
    Sans un geste et sans un soupir.
    Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
    Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
    et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
    Pourtant lutter et te défendre.
    Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
    Travesties par des gueux pour exciter les sôts,
    Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
    Sans mentir toi-même d'un mot.
    Si tu peux rester digne en étant populaire,
    Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
    Et si tu peux aimer tous tes amis en frères
    Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi.
    Si tu sais méditer, observer et connaître,
    Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
    Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître
    Penser, sans n'être qu'un penseur.
    Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
    Si tu peux être brave et jamais imprudent,
    Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
    Sans être moral ni pédant.
    Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
    Et recevoir ces deux menteurs d'un même front.
    Si tu peux conserver ton courage et ta tête,
    Quand tous les autres la perdront.
    Alors, les rois, les dieux, la chance et la victoire
    Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
    Et, ce qui vaut mieux que les rois et la gloire,
    Tu seras un homme, mon fils.
    Rudyard Kipling

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