• Cinoche

    Un fauteuil pour deux.

    Hi everybody!

     

    Grâce à une âme charitable, votre aimable servitrice à consacrer tout son mois de septembre à son activité favorite :

    Pingu : Casser du sucre?

    Mais non, aller au cinoche. A une place sur deux, j'aurais eu tort de ne pas en profiter, même si côté offre pas grand chose à se mettre sous la dent. Je recommande néanmoins : Collision et De l'ombre à la lumière.

    De l'ombre à la lumière.

    De l'ombre à la lumièreCa y est les hostilités sont lancées, les inévitables films à oscars débarquent sur nos écrans avec des images léchées, des personnages bigger than life et des thèmes larmoyants. En clair un véritable "tearjerker" apte à faire grimper les actions de Kleenex. Il faut dire qu'avec Ron Howard derrière la caméra, l'histoire (vraie) de ce boxeur qui réussit à remonter la pente durant la Grande Dépression à de quoi faire chialer dans les chaumières. Heureusement, la prestation époustouflante de Russell Crowe réussit à donner du souffle à une réalisation correcte mais trop plan-plan. Il faut aussi mentionner l'excellent Paul Giamatti en entraîneur ami, sans compter des combats de boxe qui nous tiennent en haleine. Hélàs, il faut se coltiner le visage chiffonné de Renée-j'ai perdu 10 kilos-Zellweger en épouse empêcheuse de tourner en rond. Mais, ne boudons pas notre plaisir, il suffit juste de fermer les yeux lorsqu'elle est mise (rarement) en avant.

     

    Collision :

    Le scénariste de Million Dollar Baby, passe à la réalisation pour un chassé croisé dans les rues de Los Angeles entre plusieurs personnages : un flic raciste, deux gangsters blacks, un serrurier latino, un flic black ou un procureur arriviste... Autour de ces quelques personnes, un seul thème : le racisme et comment il en vient à polluer les relations humaines dans une ville ou les gens se croisent sans jamais se prêter attention. Paroles crues, regards de haine, chaque groupe ethnique se révèle à la fois victime et bourreau. Sur le papier, Collision est un projet séduisant, mais sur grand écran, le réalisateur n'évite pas les longueurs ou les clichés. De plus, si le film se veut un portrait sans préjugés de l' Amérique contemporaine, on peut néanmoins reprocher un manque de point de vue qui se révèle vite frustrant. Entre les mains d'un Michael Mann ou pourquoi pas d'un Scorcese, Collision aurait pu être un pur bijou. L'amateur pourra se consoler en regardant une pléiade d'acteurs connus, utilisés à contre-emploi. Mention spéciale à Matt Dillon, mélange de violence et de douceur, et à Brendan Fraser , débarassé de sa panoplie de Chasseur de Momie.

    Tchuss!


  • Commentaires

    1
    onecarlos
    Vendredi 23 Septembre 2005 à 03:31
    Salut, re
    De retour apres une longue absence ou je t'ai lachement abandonné, je vois en revanche que tu es toujours aussi présente sur ton blog, j'ai plus trop de temps à consacrer au mien en ce moment mais je repasserai poster quelque chose régulierement, tes délires m'ont pas mal manqués, je te fais plein de biz biz (soyons fou à pingu aussi...) A++
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