• la Menace fantôme.

     

    Hi everybody, désolée d'être un peu moins régulière! Hélàs le travail en ce moment me tue , pour ne pas dire plus.

    Cela n'empêche votre aimable servitrice de se livrer à sa distraction préférée...

    Pingu : Cracher du venin?

    Ta gueule Pingu! Je veux dire parler de cinéma. Il faut dire que je suis vraiment très fière de moi car je viens de combler mes lacunes cinématographiques. Que voulez vous! Jusque là, je me prétendais experte en cinéma , mention maîtrise absolue de la Force (gnarf, gnarf!) , et pourtant n'importe quel padawan était en mesure de me mettre KO! Pourquoi? Commençons par le début!

    Par un merveilleux après midi, il y a longtemps dans une lointaine galaxie, votre aimable servitrice se rendit à un déjeuner fort charmant, où il fut bien entendu question de cinéma. Hélàs, poussée par le côté obscure de la force, me vanter sur le cinéma je ne pus m'empêcher. Mon empire critique était à son apogée, d'un coup de langue j'exterminais toutes les tentatives de rebellion. Pourtant, alors que tout semblait perdu pour mes adversaires, un nouvel espoir surgit du fin fond de la salle.

    "Que penses tu du Parrain?, demanda timidiment, un jeune blondinet coiffé à la mode 80's et portant un espèce de kimono blanc!
    "Le Parrain? j'ai jamais vu!" Répondis votre servitrice sans se douter de rien.

    Soudain, comme un seul homme (comme une seule femme! La parité c'est pas pour les pingouins!), la salle se dressa : Quoi? Tu n'as pas vu LE PARRAIN? Et tu oses te prétendre spécialiste du cinéma! Et tu n'as jamais vu LE PARRAIN?

    Et votre servitrice de battre en retraite, foudroyée par une attaque de clowns. Oubliant ma morgue de Jedi, je devins aussi bavarde que n'importe quel Jar Jar Brinks : J'ai pas vu le parrain, mais j'ai vu Apocalypse Now

    - Tu n'as pas vu le PARRAIN!
    - Mais j'ai vu Dracula , de Coppola....
    - Tu n'as pas vu le parrain!
    - J'ai vu les Affranchis, Autant en  emporte le vent..
    - On s'en fout, t'as pas vu le PARRAIN!
    - J'ai vu Pretty Woman, Scream, la revanche d'une blonde, wasabi, Rambo, conan le barbare, rocky....
    - TU N'AS PAS VU LE PARRAIN!

    Vaincue, ma respiration devint fortement saccadée, comme si j'étais asthmatique. Pour la première fois de ma vie, je venais de perdre la main. Handicapée, je me rendis illico dans mon video club favori, pour subir un entraînement intensif auprès de Maître Coppola.

    Sonnez haut-bois, du fin fond de la galaxie tremblez jeunes mécréants. Prenez garde à la revanche de Spike! Une fois ma formation achevée, je serais prête à contre attaquer!

    Tchuss! Ou plutôt que la Force soit avec vous!

     

    Pingu : Je présente d'avance mes excuses à nos lecteurs! Cette chronique devait initialement rendre hommage au Parrain, mais pour une raison que j'ignore ce blog a été envahi par Star Wars. D'où certaines phrases assez bizarres!


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  • La Malédiction

    Hi everybody!

    Tous les 36 du mois, c'est à dire après quelques commentaires bien sentis de maman sur mes belles rondeurs plus ceux de mes amis sur mon stress exponentiel, je me décide à faire du sport! Vous avez bien lu, le sport cette activité inventée par les ennemis des petites sucreries (EPS) soi-disant pour notre bien!

    Il faut dire que mon rapport conflictuel avec l'activité physique remonte au cours préparatoire. C'était alors les années 1980, le survêtement fluo, la coupe de footballeur bosniaque, la new wave à fond la caisse, flashdance...Et votre servitrice, toute fière dans son jogging adidas, choisi avec amour par môman! Je me voyais déjà...

    Pingu : En haut de l'affiche?

    Non, en haut de la piste, entrain de sautiller comme Véronique et Davina , à coups de " tou tou youtou"! Sauf qu'après quelques ordres aboyés par une prof de sport , digne d'une gardienne de prison nazie, je me rendis vite compte que cette activité relevait plus du supplice que du plaisir. Vu le nombre de tortionnaires qui au fil des ans ont rempli cette fonction, je soupconne vivement cette profession de recruter ses candidats parmi les adeptes d'Hannibal Lecter!

    Pingu : Et ton prof de 6 ème, mignon comme tout?

    Snif, il était marié et dieu merci, peu intéressé par des gamines de 11 ans.

    Début des années 2000, le Démon du Sport refait surface. Voici votre incorrigible servitrice  qui s'incrit à un cours de gym/streching/ tai chi ou je-ne-sais-quoi. ( Ils trouvent toujours un nouveau nom, mais j'suis pas dupe, m'sieur, je flaire le piège). Hélàs, après quelques séances, je me rendis compte que ma prof abritait sous ses aisselles une partie de la forêt amazonienne.

    Kong : c'est ce qu'on appelle de l'écologie!

    C'est ca! En plus elle était adepte d'une secte bien connue pour ses thèses sur les extra terrestres et le clonage. Alors franchement , j'ai vite mis fin à l'expérience.

    Pingu : Menteuse, tu cherchais juste le premier prétexte bidon pour prendre le large!

    Ta gueule Pingu! Hier, fête de l'ascension, dont le nom doit avoir un rapport lointain avec quelques activités sportives, je me pique de vouloir faire du jogging! Donc, voici votre servitrice se rendant dans une enseigne bien connue pour acheter la TENUE fashion, celle qui vous donne le galbe de Marie Jo Perec ! Hélas, le prix était si indécent que je me vis obligée de me rabattre sur un vieux jogging...coupe année 1980! NON! PAS CA!
    Déprimée, déçue, malheureuse, abandonnée par mon compte en banque, je me rendis illico chez Paul pour me gaver d'un succulent moelleux au chocolat !

    Pingu : Tu exagères! Il n'y a pas qu'une seule boutique en France! Et que va dire Maman pour les rondeurs?

    M'en fiche! Je ne ferais pas de sport avant longtemps! Na! Bien fait pour les profs de sport! Et pis, Churchill il a vécu longtemps en déclarant : "No sport, only cigare".

    winston churchill T'as raison Mec!

    Tchuss!


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  • En cette année de commémoration des victimes du nazisme, il est de bon ton de rappeler à juste titre que les persécutés ne furent pas uniquement des juifs mais aussi des homosexuels et des noirs. Ainsi France 2 n'a pas hésité à diffuser en prime time " un amour à taire"", triste évocation de la déportation des homosexuels, tandis que Serge Bilé, sur RFO peut enfin évoquer le traitement réservé aux noirs durant la seconde guerre mondiale.

    Noirs dans les camps nazis

    Ainsi on apprend au fil des pages que les camps de concentration ne sont pas une invention des nazis, mais un moyen déjà employé dès 1904 en Namibie pour éliminer la tribu héréro , hostile à la colonisation allemande. D'ailleurs au cours de ce chapitre méconnu de l'histoire, le tristement célèbre Mengele expérimentera les méthodes qui feront son succès des années plus tard.

    Kong : Comme quoi il faut se méfier des stagiaires.

    C'est pas le moment Kong!

    Stérilisation forcée,  expériences pseudo-scientifiques , retrait de nationnalité et autres humiliations, tel est le lot quotidien des milliers d'afro- allemands au cours de la guerre.  Dans les autre pays d'Europe, africains et antillais connaissent un sort à peine plus enviable.

    En dépit de sa volonté louable de réparer une injustice, ce livre peut engendrer chez certains lecteurs un sentiment de frustration. En effet, il y a un décalage entre le contenu suggéré par le titre et le contenu réel. A la lecture du titre et des interviews donnés par l'auteur, on s'attend à l'évocation d'une déportation systématique, organisée et méthodique, comme le fut la shoah. On s'attend à des raffles, des executions sommaires...Certes, mon imagination comme celle de milliers de lecteurs a sans doute été parasitée par des images d'une cruauté inouïe, cela n'empêche que les camps n'occupent qu' une place limitée dans cet essai. Seulement un chapitre , environ 4 pages recto-verso, pour évoquer le sort des héréros. Les divers témoignages sont trop courts ou incomplets pour donner une vision objective du drame. Ainsi on ne saura presque rien de "Blanchette"  (page 129) ou du Kapo de Auschwitz (page 137). A la décharge de l'auteur, rappelons qu'il est difficile d'avoir une estimation précise du nombre de victimes noirs, étant donné que beaucoup de ces victimes étaient, colonisation oblige,  françaises ou encore anglaises. De plus les survivants des camps n'avaient pas le temps, on s'en doute, de mener des statistiques poussées sur leurs compagnons d'infortune.

    Nul ici, ne vient contester les douleurs et les blessures infligées à la population noire, ce qui est contestable c'est le titre donné à cet essai. Beaucoup de pages, pour ne pas dire la majorité, sont consacrées à des soldats noirs ou à des résistants noirs, arrêtés plus pour leurs actes que pour leur couleur. D'ailleurs, Sege Bilé lui même confirme , page 117, "..qu'à la différence des afro-allemnds, tous les autres noirs qui se retrouvaient dans les camps n'étaient pas déportés à cause de leur couleur"

    Certains noirs étaient même mieux traités que les autres : " Ils évitent de s'aliéner la communauté antillo-africaine en ménageant les togolais et les camerounais, et vont même jusqu'à financer une de leurs églises rue du Faubourg Poissonnière, parce qu'ils sont persuadés qu'ils vont retrouver prochainement leurs colonies d'autrefois" (page 87).

    J'avoue qu'après avoir lu ces quelques lignes, j'ai eu la désagrable impression d'avoir été un peu trompée sur la marchandise. Néanmoins, ce livre reste utile car il comble, même maladroitement, une page vide de l'histoire. J'attends avec impatience l'auteur, pourquoi pas Bilé lui même , qui saura nous faire revivre cette période.

    Tchuss!


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