• Je t'aime moi non plus!

    Everybody needs somebody to love!

     Hi everybody!

    N'ayant pas envie d'aller au cinoche ces temps-ci, je fais le beaux jours de mon vidéoclub préféré. L'occasion pour moi de chroniquer des beaux films parfois trop vite oubliés, pour cause d'exploitation! Snif!

     L'histoire :

    La secrétaire est une histoire d'amour peu conventionnelle entre Lee (Maggie Gyllenhaal) une jeune femme timide, étouffant dans le cocon familial et Mr Grey (James Spader) un avocat à la fois séduisant et strict. Racontée ainsi, la sécrétaire ressemble à n'importe quelle love-story, sauf que j'ai oublié de préciser que la belle est une adepte de l'auto-mutilation et que le Prince Charmant préfère administrer des fessées que des baisers langoureux. Tous les deux vont vivre une relation étrange, sado-masochiste sous le regard critique de leurs proches...

    Critique : En dépit de son sujet casse-gueule, le sado-masochisme, la secrétaire est un film étrangement léger et pudique, qui décrit avec humour cette rencontre entre deux êtres aussi décalés l'un que l'autre. Loin de fouets, du cuir et de tout l'attirail que les médias nous ressortent à chaque émission style "Ca se discute", le SM est décrit avant tout comme une relation tendre qui peut permettre à deux êtres mal dans leur peau de s'épanouir. La soumission, que d'aucuns interprètent rapidement comme une forme de dégradation d'un des deux partenaires, est décrite ici comme un acte d'amour voire de pouvoir puisque c'est "l'esclave" qui a chaque fois à la possibilité de dépasser les limites. Bien sûr, certains trouveront cette vision du SM un peu trop romantique, mais tant pis, ne boudons pas notre plaisir devant une histoire d'amour qui sort des sentiers battus.

    En deux mots : Pour chaque être un peu zarb' , il existe un alter ego tout aussi zarb'.


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  • C'est la saint Pingu today!

    Ces images viennent du site : http://urameshi.free.fr/


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  • Rien que pour vos yeux!

    Hi everybody!

    Pour faire plaisir à mon ami Pingu, un petit billet consacré sur les pingouins!

    Et rends la maison de Snoopy!

    Pingu fait la loi :

    Pingu Jedi :


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  • Hi everybody,

    Losing my religion

    Je rends hommage, avec retard à Ahmadou Kourouma, un écrivain ivoirien de renommée internationale, décédé en 2003 à Lyon , à l'âge de 76. Dans à style à la fois pittoresque et humoristique ,l'oeuvre de Kourouma dépeint  non sans pertinence une Afrique incapable d'avancer sereinement car se complaisant dans ses propres démons. L'approche est assez novatrice car  les africains eux-mêmes sont désignés comme étant les principaux responsables de la situation dramatique du continent.

    Avant dernier roman, si on tient compte de l'inachevé "Quand on refuse on dit non", Allah n'est pas obligé conte l'épopée sanglante de Birahima, une enfant-soldat, à travers le Libéria et la Sierra Léone. Massacres, pillage, viols et vols seront le lot quotidien de cet enfant. Pourquoi? Parce que, comme ne cesse de le répeter Birahima avec toute la sagesse des résignés , "Allah n'est pas obligé d'être juste avec tout ce qui a crée ici bas".

     La vision adoptée par l'auteur est celle d'un enfant de douze ans, parlant à peine le français, d'où le grand renfort d'expressions locales, de répétitions, de définitions et d'explications du récit. La naïveté du texte pourrait pousser un lecteur peu averti à minimiser l'horreur décrite. Hélàs je tiens à avertir les éventuels sceptiques que même la plus ubuesque des situations décrites est vraie, ce qui renforce l'horreur même du récit. Et on sort de ce livre à la fois amusé, c'est triste à dire, mais surtout écoeuré face au soutien politique apporté au Président-psychopathe Charles Taylor par des Etats pourtant plus modéres comme la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso ou la Lybie. De plus, sachant que l'exploitation de minerais précieux n'a jamais été aussi forte qu'en temps de guerre, on finit par regarder avec dégoût toutes ces stars couvertes de diamants et d'or. 

    Tchuss.


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  • Seuls au monde.

    I was thinking to myself this could be heaven or this could be hell

    The Eagles, Hotel California

    Hi everybody, je reviens à ma bonne vieille passion pour le cinéma et je n'ai pas résisté à l'envie de vous faire partager mon émotion suite à la vision du très beau Hôtel Rwanda.

    L'Histoire : Hôtel Rwanda, c'est l'histoire vraie de Paul Rusesabagina, un hôtélier hutu, qui n'a pas hésité au péril de sa vie à sauver près de 1200 tutsis. Abandonné par la communauté internationale, en proie à la haine des autres hutus qui voient en lui un traitre, Paul ne devra sa survie et celle de ses protégés qu'à sa ténacité et son intelligence.

    Critique : C'est un film tout simplement bouleversant, dont on ne sort pas indemne : honte, colère, tristesse, impuissance...tant de sentiments se sont succédés en moi mais aucun n'était vraiment approprié. En dépit d'un scénario qui peine à restituer avec justesse le climat historique, Hôtel Rwanda est un film honnête et surtout pudique qui réussit à émouvoir sans faire un déballage écoeurant de détails sinistres. Il suffit de voir les visages des acteurs, tous magnifiques sans exception, pour se sentir proche du drame. Dans le rôle principal, Don Cheadle est tout simplement grandiose. Jusque là cantonné à jouer les seconds couteaux chez Steven Soderbergh, il a l'occasion de faire valoir toute l'étendue de son talent : un mélange de finesse, de classe et de justesse. Saluons également la prestation de Nick Nolte, un acteur trop vite enterré, ainsi que celle de l'inconnue Sophie Okenode.

    Pour finir : un film à voir absolument et à ranger, au même titre que la liste de Schindler, dans la catégorie des oeuvres utiles.

    Tchuss!


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