• Les vestiges du jour

    Les vestiges du jour (2)

    Hi everybody,

    Après une semaine chiante comme pas possible, c'est un vrai plaisir de savourer les quelques moments tendres du Week end! Alors farniente et grasse mat'? Et non, votre aimable servitrice est condamnée à passer ses journées à la bibliothèque pour cause de révisions et de recherches. Cela peut paraître a priori rébaratif, mais j'avoue qu'entre plonger dans un manuel de littérature pseudo intelligente et regarder ma chef bien aimée, le choix est vite fait!

    Pingu : littérature pseudo intelligente?

    Oui Pingu, c'est le nom que je donne à tous ces ouvrages baba cool, qui noie un discours totalement vide sous une ratatouille ésotérique. Par exemple : Da vinci code, l'alchimiste (ne me tue pas Denis) et Plaidoyer pour le bonheur...Enfin, c'est toujours agréable de lire, rien que pour souligner les incohérences. Mais bon, ce n'est pas le propos de ce billet.

    Certains peuvent se demander quel plaisir on peut trouver à errer dans une bibliothèque, lieu par définition studieux et peu propice à la pratique de l'humour. Cependant, quand cette bibliothèque  se situe dans le centre Pompidou, i.e en plein coeur de Châtelet, il y a de quoi passer un moment délirant. Châtelet, pour ceux qui l'ignorent, rassemble tout ce que Paris compte de frimeurs, poseurs, vantards, pseudo artistes, pseudo intellectuels, caillera (on dit pas racaille il parait), manifestants, petitionnistes en tout genre, sectaires et j'en passe, et certainement pas des meilleurs! Dans un tel contexte, la bibliothèque ne pouvait être qu'un bâtiment psychédélique à l'architecture hasardeuse. Pauvre Pompidou, amoureux des lettres et auteur d'une marveilleuse anthologie de la poésie, qu'a t il fait pour  mériter cela?

    Kong : Pom, pom, pi doo

    Ta gueule Kong!
    En tout cas, aller à  Châtelet et surtout à la bibliothèque, c'est toujours l'occasion de tomber sur des cas sociaux!

    Le surligneur fou!

    C'est le cauchemard de tous les amoureux des belles lettres, la hantise des bibliothécaires et sans doute un agent des éditeurs, dont la tâche peu avouable consiste à vous inciter à renouveler votre stock de livres. Le surligneur fou parait pourtant inoffensif : c'est un jeune désireux d'ingurgiter en un max de temps tout son programme scolaire, c'est un individu inquiet à l'idée de manquer le théoreme de Von Newton Stiglitz. Le nez collé contre son livre, la mine soucieuse, a priori, il ressemble au parfait petit potasseur! Sauf que sa main est nantie de l'arme ultime : Le STABILO maudit, même pas un crayon à papier ou un stylo! Non un STABILO fluo jaune, rose ou vert! Et le voilà parti, prêt à surligner non pas un mot ou une phrase parmis des dizaines de pages. Non, il surligne TOUTES les phrases de son bouquin, je dis bien TOUTES les phrases. Avec une précision maniaque quasi démentielle, il masque chaque mot d'un halo fluo. Alors, j'en viens à ma poser cette question : à quoi bon massacrer un livre de la sorte? Sadisme, inconscience ou incapacité à distinguer le très important du futile? Et si son but était tout simplement de faire de son livre une oeuvre d'art?

    les infortunes de la vertue...

    Choisir sa place dans une bibliothèque est une tâche des plus complexes. Il ne suffit pas de repérer la place vide, trop facile, il faut également sélectionner un espace propice à l'étude. Ce qui exclut le voisinage des surligneurs fous, les frimeurs, les maniaques du téléphone portable et les mangeurs compulsifs. En revanche, devant une pile de livres austères on ne peut qu'imaginer un grand érudit, un individu studieux qui ne vous fera pas l'insulte d'une conversation futile. Aussi, en s'asseyant devant une chaise vide entourée d'une masse de livres très très intello, votre aimable servitrice n'espérait rien d'autre qu'un journée paisible. Hélàs, j'avais oublié que les scientifiques n'étaient pas des play boy et que Braaaaaaaaaad Pitt n'avait pas fait sciences pots pourris. Précédé d'une odeur pestilentielle, les cheveux hirsutes, voilà mon grand savant qui s'amène. Oh suprême déception, que faire dans ces cas là? Ma moman, très à cheval sur la politesse, m'a toujours appris qu'une jeune fille comme il faut ne doit pas faire remarquer à ses voisins l'odeur peu orthodoxe de leur parfum corporel. Pendant quelques instants, votre aimable servitrice décide de surmonter avec courage cette nouvelle épreuve. Droite et fière, face à l'adversité,j'étais prête à livrer cette nouvelle bataille....5 minutes plus tard, n'y tenant plus, je me dirigeai avec couardise vers d'autres cieux. Il y a des fois, dans la vie d'une guerrière, où on doit savoir prendre la fuite.

    Fight Club remix :

    Entrer dans le métro parisien signifie exposer ses oreilles à des sonorités barbares. Je vous fais grâce des rappeurs bulgares, des rastamen junkies ou des  clones ratés d'André Rieu. Grâce à mon lecteur MP3, j'ai mis un fossé entre cette nuisance sonore et moi. Et un bon bouquin suffit à attirer mes yeux vers des cieux plus palpitants. En principe, je devrais donc être immunisée contre toutes les bizarreries de la capitale. Sauf qu'il y a des moments où le regard s'évade pour plonger aussitôt sur une image incongrue. Imaginez : des chaussures très bien cirées, un costume bien coupé et griffé. Jusque là rien de surprenant. Cependant, il existe un décalage évident entre l'habit et la tête surplombant le costume. Que fait donc cette tête tuméfiée au dessus d'un col d'un blanc immaculé? Un oeil à moitié clos, une joue gonflée, une machoire proéminente, une bouche dépeuplée...bon sang sur quel spécimen étais je donc tombée? S'agit il d'un clochard ayant dérobé les habits d'un gentilhomme? Impossible, le mantien suggère un individu aisé. Est ce un escroc serbo-croato-albano-bosno-tchécoslovaque revenu d'une expédition punitive? Impossible, l'individu s'exprime d'un un français soutenu de plus il est entouré par des personnes classes et a priori irréprochables. De guerre lasse, je m'abandonne à la dernière explication plausibe : cet individu est un masochiste, un adepte du fight club, qui chaque soir livre son corps aux coups comme pour se punir de n'être qu'un yuppie à la solde du dieu argent.

    Pingu : Pléonasme!

    Ta gueule Pingu! Ah ca faisait longtemps!

    Tchuss


  • Commentaires

    1
    Malaga
    Dimanche 12 Juin 2005 à 20:48
    Génial !!!!!
    Du grand spike-drangon, Pinkgu et Kong. Dis, tu les as trouvés où tes mascottes ? Passke moi j'en veux des pareils (mon anniv c'set en novembre, tu peux te préparer :)) Biz'
    2
    Lundi 13 Juin 2005 à 12:45
    massacre
    Effectivement entre le Da vinci et l\'alchimiste que j\'ai adoré, je ne sais pas si j\'allais continuer à lire cette note mais en plus tu parles de chatelet (heu c\'est chez moi et j\'adore y trainer surtout à Pompidou) : frimeurs, poseurs, vantards, pseudo artistes, pseudo intellectuels, caillera : tu me situe ou ;) Bon on t\'aime bien quand même et on continuera à venir te lire, surtout pour surveiller ce que tu écris;)
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    3
    Lundi 13 Juin 2005 à 12:47
    penible
    c est penible les slash et les accents sur les commentaires desole.
    4
    pasmoi
    Jeudi 15 Juin 2006 à 00:07
    trop fort!
    sinon, (justine ou) "les infortunes de la vertue" �©tant l'une des oeuvre du marquis de sade, l'allusion est-elle voulue? tux powaa
    5
    Lundi 2 Juillet 2007 à 17:17
    sur les diddl
    be jaimes les diddl et la cuisine
    6
    Lundi 2 Juillet 2007 à 17:18
    sur les diddl
    be jaimes les diddl et la cuisine
    7
    Lundi 2 Juillet 2007 à 17:18
    sur les diddl
    be jaimes les diddl et la cuisine
    8
    Lundi 2 Juillet 2007 à 17:19
    sur les diddl
    be jaimes les diddl et la cuisine
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