• Hi everybody!

    Un petit cadeau qui résume bien la petite guerre que se livrent Kong et Pingu!

    Merci Lledelwin!


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  • L'habit ne fait pas le moine..

    ...mais il vous rend en chèvre

    Hi everybody!

    Pardon, mais il faut que je l'écrive :

    PUTAIN D'ORDINATEUR à la CON!

    Bon voilà, c'est fait, pardon môman, je ne dis pas souvent des gros mots, mais là c'est trop! J'étais entrain d'écrire une superbe chronique sur mes déboires vestimentaires et devinez qui arrive ...

    "Internet Explorer rencontre des difficultés, veuillez signaler ce pb à Bill Gates pour qu'il puisse vous ponctionner des sous et dans le même moment transmettre vos coordonnées à Big Brother"

    Grr......C'est ma journée! Ah que faire maintenant? Ecrire à nouveau mes déboires vestimentaires ou alors pester contre France Télécom qui pour une somme peu modique me propose un abonnement à la con? (aïe promis, plus de gros mots!)

    Kong et PINGU : Les déboires vestimentaires!

    Je vois, c'est une conspiration...

    Bien, au grand désespoir de ma moman, mon placard regorge de haillons peu glamours mais très pratiques surtout lorsqu'il s'agit chaque matin d'exécuter les tâches suivantes en quinze minutes maxi : prendre une douche, se brosser les dents, se badigeonner de crèmes anti-je-ne-sais-quoi, se peigner les cheveux, se maquiller et réussir à se mettre du masquara, s'habiller décemment et surtout mettre la mains sur ces p...de clefs! Ensuite, une fois déguiser, essayer de battre le record du 100 mètres en courant derrière le bus! Dans ces conditions, exit les talons hauts et les habits en lin qui prennent trop de temps pour le repassage! Non, je suis la reine du jean-basket avec de temps en temps une veste de velours lorsque je réussis à me lever une minute plus tôt ou un pantalon noir quand j'arrive à mettre la main dessus!

    Foto 6

    Attention, cette image contient un objet dangereux!

    Ce matin donc, votre aimable servitrice, encore à la bourre, s'empare d'un pantalon strech noir, avec un lacet sur le devant, accompagné d'un abominable haut offert par môman! Ainsi attifée, elle est prête à rejoindre le Goulag et à passer une bonne journée de merde en compagnie du Bon (collègue idiote mais inoffensive), la Brute (ma chef), et le truand .(collègue faisant semblant d'être sympa mais en fait cachant le côté obscure de la Force!) .Tout était aussi léthargique que d'habitude, et je piannotais stupidement sur mon ordi, avec l'enthousiasme d'un condamné à mort. A mon grand regret, mon seul instant de liberté, à part le repas, c'est lorsque je me rends de temps en temps dans les toilettes. Problème : une seule cabine pour un étage, aussi vous comprendrez pourquoi je m'abstiens de m'y rendre régulièrement!
    Donc, ce matin, votre aimable servitrice est dans les WC, entrain de ...

    Pingu :...heu, il nous faut une description?

    Bon, ...Au moment de me rhabiller, le lacet de mon pantalon se déchire brutalement et par la même occasion, je constate avec horreur, que mon pantalon strech a un trou! Et oui, toute celles qui ont eu l'occasion de porter ce genre de vêtement savent que les fils se défont très aisément et que tôt ou tard, un petit trou fini par apparaître et par s'agrandir si on ne dispose pas illico du nécessaire à couture! Vous pensez bien que votre aimable servitrice a des choses bien plus importantes à mettre dans son sac que du fil et des aiguilles!( le tome 6 de Harry Potter par exemple). De plus, comment retourner à ma chaise, avec la braguette ouverte (rappelez vous le lacet)! De désespoir , je ramasse les deux morceaux de lacet et à l'aide du plus grand, je réussis tant bien que mal à limiter les dégâts. Grâce à ma chemise longue (ca sert au final de se vêtir en sac de patates) je dissimule l'objet du délit et je reprends ma place derrière l'ordi, non sans rencontrer les regards inquisiteurs de mes collègues. Et me voici donc, condamnée à limiter au maximum mes mouvements de peur de voir le trou se déchirer ou encore le dernier bout de lacet rendre l'âme. Plus de visites à la machine à café et encore moins de conversations passionnées devant le miroir des WC. Sur ce dernier point, j'ai dû au moins danser la samba une bonne dizaine de fois sur ma chaise avant de me décider à rendre visiste à Winston Churchill!

    Kong: ....?

    WC! Les initiales..Tu piges? Bon, pas grâve! Ma chef a dû me trouver encore plus zarb que d'habitude, à rester là coller à ma chaise en train de sautiller dans tous les sens! De plus je suis partie en coup de vent, en prenant bien soin de tirer au maximum sur ma chemise et en plaçant mon sac bien devant. Je vous fais grâce de mon trajet dans le métro et dans le bus. En revanche j'ai pris une grande résolution...

    Pingu : Préparer tes affaires le soir avant de dormir?

    Non, ne mettre que du jean le matin!

    Pingu : lamentable! 

    Tchuss!

    Ps : dédicace spéciale à un ami très cher, lassé de voir la caricature de Lost sur mon blog!


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  • Les songes d'une nuit d'été...

    Hi everybody!

    Les beaux jours sont de retour et votre aimable servitrice retrouve son mordant légendaire. La seule chose qui me déprime , c'est de voir mon compteur bloqué à 8231! Auriez vous cessé de rire ou plutôt sourire à mes péripéties? Ou alors Saint Blog aurait encore fait des siennes? Mystère, mystère.

    Toujours est il que je continue à lire, aller au cinoche et à déambuler dans les rues de Paris, à la recherche de la petite perle qui illuminera mon quotidien. Cette semaine j'avoue que je n'ai pas mal été servie!

    Pot de colle!

    Mise en situation. Vous êtes dans le bibliothèque Pompidou, pour une fois relativement vide. Ainsi vous avez tout le loisir de vous étendre, éparpiller vos livres sans gêner d'éventuels grincheux. Vous vous permettez même de hausser le volume de votre lecteur MP3 tout en secouant rageusement la tête dès les premières notes de "Hé Joe". Vous êtes libre, crinière au vent, les pieds langoureusement étendus sous la table, quand soudain , sans crier garde une main timide fait mine de tirer la chaise à côté de vous en murmurant "Je peux?". Vous levez la tête avec fureur, laissant Jimmy Hendrix en plein riff de guitare, votre regard tombe sur : LE POT DE COLLE! Individu principalement féminin qui pour une raison inconnue ignore TOUTES les chaises beaucoup plus avantageuses pour vous obligez à libérer de l'espace autour de vous. Bien sûr, avec une méchanceté contenue , vous lui demandez d'aller bronzer ailleurs. Sauf que POT de COLLE a toujours des excuses imparables genre :"Je dois m'assoir ici parce que la conjonction de Mars et de Saturne s'accorde avec le feng sushi de cette place!". Rageant! 

     Amour, gloire et café!

    J'adore le Starbuck's ! Rien de mieux qu'un muffin double chocolat avec un cappucino pour bien démarrer sa journée! Je me sens à chaque fois d'humeur à gravir des montagnes ou plutôt à faire la queue pour la bibliothèque. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi la sensualité douce d'un morceau de chocolat est bien la preuve que Dieu existe. Tant de perfection dans une pépite, tant de sensation, de ...

    Pingu : Ahem, Ahem...

    Okay, Pingu! Bon, mon autre motivation pour aller chez Starbuck's, c'est le sourire des serveurs, miam..aussi délicieux que le chocolat lui même. J'ai beau connaître la politique maison, je me fais toujours avoir. Ca commence  toujours par un beau gars au sourire engageant qui prend ma commande avec humour, j'en oublie presque que nous sommes dans un café et aussitôt votre aimable servitrice se met à faire le paon. Lui, toujours aussi séduisant, saisit un marqueur et demande avec une voix chaude :"C'est quoi votre prénom?". Moi, les yeux pétillants, la main sur la gorge, je me mets à rire comme une adolescente hystérique assistant à un concert de Kyo. Lui, il note mon prénom sur un gobelet, toujours en souriant et au moment de conclure lance un cassant "Merci au revoir...Et vous monsieur que puis je pour vous?" Voilà, mon beau Roméo m'a déjà oubliée, mon prénom n'était pour lui une manière de distinguer ma commande de celle des autres. J'aurais pu tout aussi bien prétendre m'appeler "Cunégonde" ou "Georgette"!. Snif, ma vie est brisée, mais heureusement il reste le chocolat.

    Rastadog!

    J'hallucine grave!Dans son combat justifié contre les violences faites aux animaux, la SPA s'est focalisée sur les brutalités physiques oubliant hélàs une autre forme de maltraitance : le RIDICULE. Pauvre Médor, il aimerait bien se rouler dans la boue, péter en liberté ou bouffer de déchets, comme n'importe quel chien. Sauf que sa maîtresse ou son maître a décidé de faire de lui une icône de la mode, un hymne au grand n'importe quoi. Et en avant les coupes affreuses, les strings ou les jeans. Médor devient la victime muette de nos délires vestimentaires. Ne pouvant protester, se défendre face à ce qui relève de la négation profonde de sa nature de chien..

    Pingu : N'importe quoi!

    Kong : Si t'es fier d'être un vrai chien tape dans tes mains...!

    VOS GUEULES !
    Aujourd'hui, au Forum des Halles, je suis tombée sur le ridicule absolu, encore pire que les chiens coiffés en coton tige ou encore le feng shui pour clébards! Je suis tombée sur RASTADOG! Si si, un chien avec des dreadlocks! Par les mânes de mes ancêtres, sur la tête de Pingu je vous jure que je n'avais pas fait une overdose de capuccino! Mais il était bien là, coiffé, des pattes jusqu'à la tête en passant par la queue, comme un rastafari! Il portait même des rubans verts, rouges et jaunes avec les couleurs de la Jamaïque! Si quelqu'un d'autre l'a rencontré merci de me faire signe!

    Tchuss!


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  • Les vestiges du jour (2)

    Hi everybody,

    Après une semaine chiante comme pas possible, c'est un vrai plaisir de savourer les quelques moments tendres du Week end! Alors farniente et grasse mat'? Et non, votre aimable servitrice est condamnée à passer ses journées à la bibliothèque pour cause de révisions et de recherches. Cela peut paraître a priori rébaratif, mais j'avoue qu'entre plonger dans un manuel de littérature pseudo intelligente et regarder ma chef bien aimée, le choix est vite fait!

    Pingu : littérature pseudo intelligente?

    Oui Pingu, c'est le nom que je donne à tous ces ouvrages baba cool, qui noie un discours totalement vide sous une ratatouille ésotérique. Par exemple : Da vinci code, l'alchimiste (ne me tue pas Denis) et Plaidoyer pour le bonheur...Enfin, c'est toujours agréable de lire, rien que pour souligner les incohérences. Mais bon, ce n'est pas le propos de ce billet.

    Certains peuvent se demander quel plaisir on peut trouver à errer dans une bibliothèque, lieu par définition studieux et peu propice à la pratique de l'humour. Cependant, quand cette bibliothèque  se situe dans le centre Pompidou, i.e en plein coeur de Châtelet, il y a de quoi passer un moment délirant. Châtelet, pour ceux qui l'ignorent, rassemble tout ce que Paris compte de frimeurs, poseurs, vantards, pseudo artistes, pseudo intellectuels, caillera (on dit pas racaille il parait), manifestants, petitionnistes en tout genre, sectaires et j'en passe, et certainement pas des meilleurs! Dans un tel contexte, la bibliothèque ne pouvait être qu'un bâtiment psychédélique à l'architecture hasardeuse. Pauvre Pompidou, amoureux des lettres et auteur d'une marveilleuse anthologie de la poésie, qu'a t il fait pour  mériter cela?

    Kong : Pom, pom, pi doo

    Ta gueule Kong!
    En tout cas, aller à  Châtelet et surtout à la bibliothèque, c'est toujours l'occasion de tomber sur des cas sociaux!

    Le surligneur fou!

    C'est le cauchemard de tous les amoureux des belles lettres, la hantise des bibliothécaires et sans doute un agent des éditeurs, dont la tâche peu avouable consiste à vous inciter à renouveler votre stock de livres. Le surligneur fou parait pourtant inoffensif : c'est un jeune désireux d'ingurgiter en un max de temps tout son programme scolaire, c'est un individu inquiet à l'idée de manquer le théoreme de Von Newton Stiglitz. Le nez collé contre son livre, la mine soucieuse, a priori, il ressemble au parfait petit potasseur! Sauf que sa main est nantie de l'arme ultime : Le STABILO maudit, même pas un crayon à papier ou un stylo! Non un STABILO fluo jaune, rose ou vert! Et le voilà parti, prêt à surligner non pas un mot ou une phrase parmis des dizaines de pages. Non, il surligne TOUTES les phrases de son bouquin, je dis bien TOUTES les phrases. Avec une précision maniaque quasi démentielle, il masque chaque mot d'un halo fluo. Alors, j'en viens à ma poser cette question : à quoi bon massacrer un livre de la sorte? Sadisme, inconscience ou incapacité à distinguer le très important du futile? Et si son but était tout simplement de faire de son livre une oeuvre d'art?

    les infortunes de la vertue...

    Choisir sa place dans une bibliothèque est une tâche des plus complexes. Il ne suffit pas de repérer la place vide, trop facile, il faut également sélectionner un espace propice à l'étude. Ce qui exclut le voisinage des surligneurs fous, les frimeurs, les maniaques du téléphone portable et les mangeurs compulsifs. En revanche, devant une pile de livres austères on ne peut qu'imaginer un grand érudit, un individu studieux qui ne vous fera pas l'insulte d'une conversation futile. Aussi, en s'asseyant devant une chaise vide entourée d'une masse de livres très très intello, votre aimable servitrice n'espérait rien d'autre qu'un journée paisible. Hélàs, j'avais oublié que les scientifiques n'étaient pas des play boy et que Braaaaaaaaaad Pitt n'avait pas fait sciences pots pourris. Précédé d'une odeur pestilentielle, les cheveux hirsutes, voilà mon grand savant qui s'amène. Oh suprême déception, que faire dans ces cas là? Ma moman, très à cheval sur la politesse, m'a toujours appris qu'une jeune fille comme il faut ne doit pas faire remarquer à ses voisins l'odeur peu orthodoxe de leur parfum corporel. Pendant quelques instants, votre aimable servitrice décide de surmonter avec courage cette nouvelle épreuve. Droite et fière, face à l'adversité,j'étais prête à livrer cette nouvelle bataille....5 minutes plus tard, n'y tenant plus, je me dirigeai avec couardise vers d'autres cieux. Il y a des fois, dans la vie d'une guerrière, où on doit savoir prendre la fuite.

    Fight Club remix :

    Entrer dans le métro parisien signifie exposer ses oreilles à des sonorités barbares. Je vous fais grâce des rappeurs bulgares, des rastamen junkies ou des  clones ratés d'André Rieu. Grâce à mon lecteur MP3, j'ai mis un fossé entre cette nuisance sonore et moi. Et un bon bouquin suffit à attirer mes yeux vers des cieux plus palpitants. En principe, je devrais donc être immunisée contre toutes les bizarreries de la capitale. Sauf qu'il y a des moments où le regard s'évade pour plonger aussitôt sur une image incongrue. Imaginez : des chaussures très bien cirées, un costume bien coupé et griffé. Jusque là rien de surprenant. Cependant, il existe un décalage évident entre l'habit et la tête surplombant le costume. Que fait donc cette tête tuméfiée au dessus d'un col d'un blanc immaculé? Un oeil à moitié clos, une joue gonflée, une machoire proéminente, une bouche dépeuplée...bon sang sur quel spécimen étais je donc tombée? S'agit il d'un clochard ayant dérobé les habits d'un gentilhomme? Impossible, le mantien suggère un individu aisé. Est ce un escroc serbo-croato-albano-bosno-tchécoslovaque revenu d'une expédition punitive? Impossible, l'individu s'exprime d'un un français soutenu de plus il est entouré par des personnes classes et a priori irréprochables. De guerre lasse, je m'abandonne à la dernière explication plausibe : cet individu est un masochiste, un adepte du fight club, qui chaque soir livre son corps aux coups comme pour se punir de n'être qu'un yuppie à la solde du dieu argent.

    Pingu : Pléonasme!

    Ta gueule Pingu! Ah ca faisait longtemps!

    Tchuss


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  • Zizanie dans le métro !

    (ps : j'étais à court d'inspiration pour le titre : lost in translation? l 'effet papillon?  j'attends vos idées!)

     

    Hi everybody!

    Je suis sure que beaucoup d'entre vous se demandent s'ils ne sont pas les objets d'une expérience scientifique, visant à tester la capacité des êtres humains à résister aux pires travers de l'existence. J'avoue qu'il ya des jours, comme celui ci, où j'en viens à perdre mon flegme, où j'ai envie d'envoyer bouler tout ce qui me condamne à la médiocrité de l'existence : ma chef, la ratp, la sncf, les drh, bouygues, les téléphones portables, la chaleur, mon manteau, le facteur, les chaussures vernies, mon oeil droit et les vases en verre!

    Pingu : Oooh, ca fait beaucoup!

    Commencons par le commencement.

    Par une belle journée de juin, qui s'annonçait radieuse en dépit de menaces de grèves, votre aimable servitrice se rendit à son travail avec toute la zénitude que nécéssite un poste aussi stressant. Samouraï des temps modernes, iceberg de calme au mileu d'un ocean de médisances, je survivais avec philosophie à une nouvelle journée de bagne. Il faut dire que la perspective d'écourter ma mission pour un poste plus captivant me donnait des ailes! Que dis je, des ailes? De l'endurance. C'est avec une certaine euphorie que je quittai mon bureau un peu plus tôt, pour me rendre à ce rendez-vous tant espéré. Quelques minutes de transport, un magazine entre les mains et surtout mon baladeur MP3 à fond la caisse, j'étais prête à donner le meilleur de moi même.

    Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, jusqu'à ce que je me rende compte, avec un pincement  au coeur, de l'absence de mon téléphone portable. J'ignore pourquoi, mais cet oubli, mineur en d'autres occasions, fut aussitôt suivi par un atroce pressentiment : et si  X avait décidé à la dernière minute d'annuler notre rencontre? C'est absurde, m'étais je dit aussitôt, cherchant nerveusement à balayer mes appréhensions. Sauf qu'en ce bas monde, les pires choses finissent par se produire, ...surtout quand on les attend! Je ne peux vous décrire le sentiment de déception qui fut mien lorsqu' arrivée à la porte de l'entreprise, je dus recevoir devant une hôtesse d'accueil compatissante un nouveau refus, formulé par l'éternel "en dépit de vos IMMENSES qualités, nous sommes au regret de....". Compte tenu de la gêne manifeste de mon interlocutrice,  je suis persuadée qu'elle  a dû se rendre compte du caractère inepte de cette formule!

     Le design évolue...mais pas la nature des appels. Evolution dans le mauvais sens?

    Décue, malheureuse, dépitée, résignée, fatiguée, je retournai sur mes pas avec toute l'assurance d'un zombie piégé dans un film de Walt Disney! Sans compter qu'avec une régularité de métronome mon oeil droit (plutôt ma paupière) avait décidé de jouer la macarana sans interruption. Réfugiée dans le métro, je ressassai amèrement ce nouvel échec en essayant désespérément de contrôler ma paupière. C'est alors que la rame se mit à avancer au ralenti, nous plongeant brutalement dans le noir. Claustrophobie des uns, des enfants qui s'inquiètent, la chaleur issuportable et les aisselles qui dégoulinent en dépit des déodorants "durée 24 h", il y avait de quoi s'évanouir!

     (efficace 24h, anti-transpirant... Sauf quand il fait plus de 20 °C.)

    Après quelques mouvements poussifs, le train s'arrêta, vomissant qur le quai des dizaines de passagers agressifs. Impossible de continuer. Attendre une autre rame qui ne ne vient pas, en dépit des "2 minutes" d'attente fièrement annoncées par le panneau d'affichage. Essayons une autre ligne. Nouvel espoir, nouvelles têtes, nouveau cadre, nouveau conducteur...et nouvelle déception. Après quelques mouvements épileptiques, le métro finit par s'arrêter. Une voix désincarnée nous annonce des troubles sur la ligne! Des troubles? Y aurait il une émeute dans Paris, une conspiration visant à m'empêcher de retrouver mon home sweet home? Une arrivée de ET, que Will Smith aurait oublié d'exterminer? Après tout la grêve ne concerne que la SNCF, pas la RATP! MAis que se passe t-il ?Oh mon dieu, mon dieu pourquoi m'as tu abandonnée....

    ...Deux crises de nerfs et 20 milles clignements de l'oeil plus tard, j'étais enfin devant ma porte, prête à finir cette maudite journée et surtout à me débarasser de ma paire de chaussures vernies, outils de torture destiné à satisfaire ma vanité. Sur le palier, avant d'entrer chez moi, l'épreuve tant redoutée par toutes les celibattantes : la boîte aux lettres! Vide, vide, sauf si on on tient compte des prospectus qui feignent d'ignorer l'inscription "pas de publicité" . Rien,. Le vide. Même pas une petite lettre de mon banquier bien aimé pour me rappeler le paiement de je ne sais quelle facture. Rien Nada! Alors, je monte les marches doucement, j'introduis rapidement ma clef dans la serrure, j'entre rapidement dans mon hall, persuadée que rien de plus ne peut plus m'arriver...et patatras . Mon beau vase, mon magnifique vase , mon unique vase...éparpillé en mille morceaux sur le sol. Mon beau vase bleu, réceptacle de ma fantaisie et de mes illusions, échoué lamentablement sur le sol de la cuisine. En me baissant pour ramasser les miettes, qu'est ce que j'aperçois, posé sur mon canapé, entrain de me narguer avec ses touches brillantes? Mon téléphone portable, qui comble de méchanceté s'écrie fièrement "vous avez un nouveau message!". Vous vous doutez bien de quel message il s'agit! Moi je n'ai pas eu le courage de l'écouter jusqu'au bout. Je me suis contentée de tout effacer en espèrant pas la même occasion effacer cette journée.

    Le vase des illusions brisé à jamais ou le vase des illusions brisées à jamais?

    Tchuss!


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