• Les amants sont éternels...

    Tout commence par une chanson, un air que nous avons tous plus ou moins fredonné, la fameuse chanson de Beck  qui contient ces paroles "look around you..." Puis il y a Jim Carey, débarassé de ses gimmicks, étrangement mélancolique sans pour autant être triste. Il confirme ce que "The Truman Show "et "Man on the moon "laissaient déjà présager, un talent immense derrière le clown. Et tant pis si quelques réalisateurs fâcheux continuent à épuiser jusqu'à la lie le filon de "The Mask". Pour les cinéphiles exigeants que nous sommes, J.C aura réussi à faire taire une fois pour toute les mauvaises langues. Rendons également justice à la magnifique Kate Winslet, à la fois délurée, névrosée mais attachante. Par sa composition elle prouve qu'elle vaut largement mieux que son rôle assez limité dans Titanic.

    Entre Jim et Kate, le timide et la délurée, il ya une histoire d'amour improbable, vouée dès la début à l'échec. A travers les souvenirs du personnage campé par Jim, on comprend vite qu'entre ces deux là la fusion était quasi impossible. Pourtant, il y a eu quelques moments  de bonheur, quelques moments qui justifiient l'attachement  qu'ils éprouvent inconsciement l'un pour l'autre. Et même si on ne doute pas un seul instant de l'issu d'une nouvelle relation, on se surprend à espérer , rien que pour ces moments de bonheur.

    Pour terminer, chantons tout doucement :

    Everybody gonna learn sometimes...

    Change your heart
    Look around you
    Change your heart
    It will astound you
    I need your lovin'
    Like the sunshine

    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime

    Change your heart
    Look around you
    Change your heart
    Will astound you
    I need your lovin'
    Like the sunshine

    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime

    I need your lovin'
    Like the sunshine

    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime

    [Chorus x2]

    Change your heart
    Look around you
    Change your heart
    It will astound you
    I need your lovin'
    Like the sunshine

    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime

    Change your heart
    Look around you
    Change your heart
    Will astound you
    I need your lovin'
    Like the sunshine

    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime

    I need your lovin'
    Like the sunshine

    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime

    [Chorus x2]

    Change your heart
    Look around you
    Change your heart
    It will astound you
    I need your lovin'
    Like the sunshine

    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime

    Change your heart
    Look around you
    Change your heart
    Will astound you
    I need your lovin'
    Like the sunshine

    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime

    I need your lovin'
    Like the sunshine

    Everybody's gotta learn sometime
    Everybody's gotta learn sometime

    [Chorus x2]


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  • American lie

    (Mensonge américain)

    Ocean's 12 s'annonçait au départ comme une promesse, celle de retrouver une bande sympathique qu'on avait pris beaucoup de plaisir à  voir évoluer. Comme certains s'empressent de ragarder les photos d'un être aimé avant les retrouvailles, je me suis empressée quelques jours avant la sortie de louer le premier opus, histoire de raviver mes souvenirs : Brad-Rusty s'empiffrant , la classe de Clooney-Ocean's, le regard glacial d'Andy Garcia, les chicaneries des deux mormons et d'autres moments encore qui vous marquent à jamais.

    Une fois le générique de départ achevé, le contrat semblait respecté : Andy Garcia en ange de la mort, hantant chacun des douze, les chemises de Brad, la boulimie de Brad (hé; comment tu fais pour rester aussi mince)les blagues dont fait l'objet le très juvenile Matt Damon...Oui tout est joli, savoureux même lorsque Julia Roberts....et...Bruce Willis s'autoparodient dans un sketche drôlissime, oui mais tout est désespérement vain. Vain, car le scénario a été cavalièrement sabordé au profit d'une réalisation un peu paresseuse qui se contentee d'aligner les scenettes et les private jokes. Quant aux acteurs, les stars made in Hollywood se taillent la part du lion (Clooney, Pitt, Roberts, Zeta Jones...) tandis que le reste de l'équipe se contente de faire de la figuration. Vincent Cassel , annoncéà grands coups de cocorico, semble avoir été introduit plus pour flatter l'égo de quelques européens que pour conduire une véritable trame. Il a beau se démener avec classe et conviction dans son rôle d'Arsène Lupin - danseur, il reste hélàs, comme l'ensemble des spectateurs, perdu dans un film de potes.

    Note : 6/10.


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