• I just can't get you out of my head!

    Hi everybody!

    Aujourd'hui,

    j'ai succombé à la tentation, disons plutôt qu'après avoir pillé ma vidéothèque il ne me restait plus beaucoup d'options!

    Donc c'est avec une certaine mauvaise foi que je m'apprêtais à regarder ce petit film qui a tant fait parler de lui. De plus j'avais déjà de mauvais préjugés étant donné la régularité avec laquelle on nous casse les oreilles avec le petit chanteur du film! Vous savez la tête à claque au visage d'ange et à la voix délicieuse mais agaçante!

    Disons le tout de suite, Les choristes ne sont pas un chef d'oeuvre, dès les premières images on sait ce qui va se passer: directeur très méchants, pion très gentil, élèves mal aimés! A ce propos, le petit JB-je-chante -tout-le- temps n'est pas très crédible en gosse-blessé-par-la-vie. Mais quel regard...si il vieillit aussi bien que Benoît magimel, je ne dis pas non! Hum! Vous l'aurez compris, pour une fois je ne vais pas me mettre à casser un film!

    Les choristes c'est un film victime de son succès! Si on fait abstraction de tout le phénomène autour, on est surpris de découvrir un petit film sans prétention, qui se laisse regarder avec bonheur. Un peu comme le cercle des poètes disparus, mais en moins triste! La musique est délicieuse sans être envahissante, les situations sont tendres et douces. En clair, c'est le genre de film à regarder quand on n'a pas trop le moral!

    En revanche, je suis dégoûtée par certaines critiques assez débiles qui font de ce film un chantre à "une éducation stricte, au retour aux anciennes valeurs.."N'importe quoi! Si ce film avait été un bide personne n'aurait fait ce genre de commentaire, un peu comme le Crétin qui a vu en Amélie Poulain une oeuvre Poujadiste! Si on regarde bien, Les Choristes ne véhiculent pas d'autres messages que le droit à un peu de fantaisie, pas d'autre vocation que de faire plaisir à ses spectateurs! Et pour ceux qui parlent de retour à un ordre moral, je tiens à dire que le personnage de Jugnot est plutôt choqué par les méthodes rigides qui sont appliquées par son directeur! Mais bon, j'avais oublié que dans ce pays, il est de bon ton, lorsqu'on veut se faire un petit succès, de critiquer une oeuvre à succès, juste pour le plaisir de se faire remarquer!

    Enfin, moi je lui décerne un gentil : 7/10


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  • Smoking, no smoking....

    Hi everybody!

    Aujourd'hui je suis allée voir Constantine, au départ par dépit sinon j'allais me taper "Mon beau-père mes parents et moi!". Vous imaginez, passer la soirée entre les grimaces de Ben Stiller et les efforts de De Niro pour enterrer définitivement sa brillante carrière? Non, j'ai préféré aller voir Keanu Reeves, même si les deux derniers Matrix m'avaient donné toutes les raisons du monde de le détester!

    Que dire du film? C'est un peu comme Harry Potter, ou bien vous accepter le postulat de départ ou bien vous n'y adhérez pas. Si on accepte l'espèce de bric à brac ésotérique, alors il y a de quoi passer une soirée divertissante. Le pitch n'est pas nouveau , à savoir l'éternelle lutte entre le bien et le mal. Sauf que l'approche du réalisateur, donc celle de la BD je suppose, est plutôt pessimiste. Si le mal est omniprésent, les humains n'ont guère de recours à attendre de la part des anges, souvent aussi pervers que leurs alter égo démoniaques. L'espoir s'il existe provient de pauvres types paumés comme Constantine ou alors ce vieux prêtre impuissant et alcoolique. Pour résumer, la réussite de l'oeuvre provient de l'ambiguité des protagonistes, ambiguité préservée par un jeu des acteurs plutôt convenable. La mise en scène est correcte sans être exceptionnelle et il ya de belles images.

    Cependant, le scénario est confus, moins confus que celui de Matrix certes, mais digne des pires épisodes de Buffy. On ne comprend ni les enjeux , ni les retentissements et je dois dire que certaines idées sont pompées sur l'Exorciste. De plus, le message sur le caractère nocif de la cigarette devient franchement lourd, pire il masque tout ce qui fait l'attrait du film. Enfin, on peut s'agacer des vues plongeantes sur le décolté de Rachel Weiz ou de la présence inutile d'un "élément comique".

    En résumé, un film divertissant à condition d'accepter le pitch de départ et d'oublier le scénario!

    Note : 6/10


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  • Demain est un autre jour!

     

    Hi everybody et merci à Aqua Tux et Judi pour leurs petits mots d'encouragement! Vous êtes environ 30 à lire ce blog et c'est à chaque fois un plaisir de vous faire partager mon univers un peu décalé!

    J'ai décidé de vous parler d'un film (je sais pingu c'est mon sujet favori) que j'ai enfin vu hier après des années de tergiversations! Bon plutôt des mois de tergiversations! Je me suis régalée avec Le jour d'après et ô surprise , au lieu de tomber sur une grosse daube pyrotechnique, j'ai eu la joie de découvrir une oeuvre pessimiste dont la pertinence tranche avec le patriotisme outrancier des oeuvres us. Les effets spéciaux sont effrayants, et très réalistes, pour une fois j'ai eu vraiment peur devant un film. Il y a quelque chose de flippant devant ce spectacle à peine fantaisiste qui n'hésite pas , une fois n'est pas coutume, à stigmatiser l'attitude irresponsable des dirigeants occidentaux (les states en tête) envers les ressources naturelles. Le réalisateur, Roland Emmerich pour une fois potable, n'hésite pas à égratigner les valeurs occidentales en mettant en scène des milliers d'américains traversant illégalement le Rio Grande pour trouver un asile au Mexique. Une scène qui fait bien sûr écho à l'immigration pénible des mexicains aux US. Pour une fois, le tiers monde tient le rôle de sauveur et de temps en temps cela fait du bien.

    Note : 7/10.


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  • Retour vers le futur,

     

    Ouf, ca fait du bien de voir enfin une nouveauté du maître après s'être consolée pendant quelques temps de ses oeuvres passées. Dans le meilleur des cas, c'était l'occasion de découvrir le très poétique château dans le ciel et dans le pire (même si le pire de Miyazaki vaut tout le meilleurs disney de ces dernières années) se contenter de Kiki, la sorcière. Mais  à chaque fois je restais un peu sur ma faim, désireuse de retrouver le souffle épique de Princesse Mononoké et le lyrisme du Voyage de Chihiro.

     C'est avec une certaine appréhension que je suis allée découvrir cette nouvelle oeuvre, tant les premières impressions, glanées auprès de mes amis, étaient plutôt mitigées. Dieu merci, je n'ai pas été décue, ce fut une joue de revoir sur grand écran les thèmes favoris du maître : l'affirmation de soin, la passion de l'avion, l'horreur de la guerre, sans compter une héroïne déterminée et un héros qui rappelle le jeune Haku du Voyage de Chihiro. Comme d'habitude, il n'y a pas de frontières évidentes entre les bons et les mauvais, chacun dévoilant petit à petit ses faiblesses et ses bons côtés. Grande nouveauté, l'amour occupe une place beaucoup plus marquée dans ce récit , mais chut...n'en disons pas plus.

    Cependant, et mon coeur se déchire en rédigeant ces quelques lignes, le récit est beaucoup moins fluide, plus complexe et la fin ressemble plutôt à une surcharge de guimauve qui tranche complètement avec le ton de départ, un peu comme si tonton Walt, distributeur à travers Buena Vista des oeuvres du studio Ghibli, avait ajouté son grain de sucre. De plus, je trouve que le cadre nippon avec ses dieux, ses coutumes , ses paysages et ses croyances sied mieux à l'imagination fertile de Miyazaki. Dans une structure européenne, nécessairement moins excentrique , son imagination se trouve quelque peu bridée.

    Mais ne gâchons pas notre plaisir, mis à part ces quelques réserves , Le Château ambulant reste une oeuvre plaisante accessible à tous les publics.

    Note : 8/10.


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  • Recherche Oscar désespérément. 

    Il était une fois, vers la fin des années 1960, un groupe de jeunes barbus, prêts à renverser le vieux cinéma américain, prêts à y introduire de nouvelles idées, plus baroques , plus dérangeantes mais surtout plus conformes à l'esprit drugs, sex, and rock'n roll des sixties. Pendant une décennie ces jeunes cinéastes vont réaliser les films les plus ambitieux, irréverrencieux , intelligents, au choix : Appocalypse Now, Taxi driver, Carrie, Le lauréat, la liste est longue, mais je conseille vivement à chacun de mes lecteurs de se replonger dans les oeuvres de cette époque et il constatera, avec stupeur, qu'il fût une époque où le cinéma américain pouvait montrer une femme à poil et dire fuck sans déchaîner les ligues de vertues!
    Début du troisième millénaire, le Nouvel Hollywood, a été enterré depuis belle lurette : Friedkin ne sait plus faire peur, Coppola semble avoir renoncer à faire du cinéma, Lucas dénature sa mythique trilogie et De Palma fime des obsessions d'un autre âge. Reste encore Steven Spielberg, véritable nabab du cinéma et pour cause : jamais un mot de trop, rien de dérangeant dans ses films, tout est lisse, naïf et suffisamment bien calibré pour ne froisser personne. Et puis, il y a le cas Scorcese, pésenté comme le seul véritable survivant de cette époque. Seulement lassé de ne jamais rencontrer de véritable succès public, Martin a finalement décidé de vider son cinéma de toute substance.
    Gangs of New York était déjà un engin rouillé, Aviator pue la machine à récolter des oscars à plein nez : image lisse et soignée; acteurs glamours, personnage principal bigger than life, saupoudrez tout ceci d'un peu d'héroïsme et vous obtiendrez l'espèce de tambouille que certains incultes osent appeler le meilleur film de Scorcese. Remettons les choses au point : Aviator n'est pas un mauvais film, il est même très bon comparé à ce qu'Hollywood produit en général...Seulement, il manque de saveur et contient beaucoup trop de longueurs. Le film aurait certainement gagné en intensité si le réalisateur avait pris soin d'évacuer toute la débauche tapageuse de la première heure. Par exemple, le caméo de Jude law en Errol Flynn? Savoureux mais inutile. Gwen Stefani en Jean Harlow? Sans intérêt. La présence de Willem Defoe? On se demande bien pourquoi.Lorsque le film s'attarde à dépeindre Hollywood et ses stars, il devient étrangement verbeux en revanche, lorsqu'il se concentre sur la personnalité de H Hugues, il devient presque intense. Presque parce qu'en dépit de la magnifique prestation de Di Caprio, du jeu tout en nuance de John C reilly et de la présence magnétique d" Alec Baldwin, le film ne parvient jamais à atteindre la rage et la fureur des Affranchis.  Pour faire un mauvais jeu de mots, il peine à décoller.

    Note : 6/10.


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