• King Kong Con !

    (ps : j'aurais pu écrire con avec un k, mais je refuse de mettre 3 K sur ce blog)

    Contrairement à James Cameron, à jamais anesthésié par les vocalises de Céline Dion, Peter Jackson a choisi de s'atteler à un nouveau projet dès la fin du retour du roi! Voici donc King Kong, remake du film de 1933, annoncé à grand renfort de pub comme ze film of ze end of ze year! Bon j'exagère un peu, mais tous les mordus de cinoche comme votre aimable servante, ont été ces derniers mois abreuvés de détails pas toujours utiles. Ainsi, nous a t-on répété, King Kong est à l'origine de la vocation de Peter Jackson...Le film était d'ailleurs un projet antérieur à LOTR, mais à l'époque, les studios n'étaient pas d'accord (oh les méchants!)...le budget est de 200 millions de dollars contre à peine 300 millions pour TOUTE la trilogie de Tolkien. Andi -Gollum-Serkis a incarné (?) la bête. Plus encore, Jackson nous jurait ses grands dieux que nous allions voir un spectacle digne de ce nom...tu parles!

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    King Kong " Eh mec, elle est où ma meuf?"

    Bon, le film en lui même est divertissant et spectaculaire même si on peut déjà regretter une durée peu justifiée (3h! contre 1h40 pour la version originale), le singe est spectaculaire ..mais (snif) petit par rapport aux anciennes versions. D'ailleurs Kong cesse d'être un singe géant pour ne plus être qu'un très très grand singe (8m). La partie se déroulant dans l'île est savoureuse et réserve même une scène un peu gore, preuve que le réalisateur de Bad Taste n'a rien perdu de son esprit potache. Plus que des SFX dans l'ensemble bons, c'est surtout l'humour qui constitue le gros changement par rapport au premier film! Il faut également souligner la prestation de Jack Black, qui s'inspirant d'Orson Wells, campe un réalisateur à la fois charismatique et escroc.  Il y a de belles images, la photo est superbe et je parie que dans quelques années Jackson sera ministre du tourisme en Nouvelle Zélande.

    Cependant je n'ai pas été vraiment fan, surtout en ce qui concerne la fin, lorsque le singe est ramené en Amérique. Tout d'abord les acteurs sont très vite éclipsés par le gorille et soyons francs, dès que les 8 m de Kong apparaissent, on se fout pas mal de l'histoire d'amour entre Naomie Watts et Allan Brody. C'est d'ailleurs triste à dire, mais le meilleur acteur du film reste le gorille, grâce en partie au formidable travail d'Andy Sirkis. Je suis très dure, mais l'intérêt de King Kong, c'est d'abord King Kong, alors franchement dans les 3 heures il y avait beaucoup de guimauve à éliminer. On peut aussi regretter le côté nian nian de la relation entre Kong et la belle. Jackson gomme tout l'érotisme des versions précédentes pour nous restituer une love story à l'eau de rose...c'est dommage. Je n'ai rien contre Miss Watts, mais si elle pouvait dire autre chose que "magnifique"ou "Non!" ce serait sympa! Il faut avouer que la belle a le malheur de ressembler à Nicole Kidman, qui à mon avis, est la seule actrice qui réussit l'exploit d'être belle et incroyablement fade!
    Ce que j'ai surtout regretté dans ce film, c'est l'absence de charme et de poésie, un reproche valable pour tous les films des années 2000. A force de faire des films parfaits on perd toute la fantaisie ainsi que le charme onirique des films d'avant. Il y avait dans ces trucages  un côté artisanal absolument esquis. Souvenez vous de l'"Histoire sans fin" , "Mary Poppins" ou "Jason et les argonautes"...

    Jackson a certes réussi à faire un gorille parfait et bien plus réaliste que ses prédécesseurs. Néanmoins, il n'effacera  pas de nos mémoire l'image féérique d'un singe se débattant maladroitement dans la brume!

    Tchuss!

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  • Top Gomme !

     Hi Everybody!

    Le film crétin et prétentieux existe, je viens de le découvrir! Oh mes ancêtres, mes frères et soeurs, plus jamais je ne me moquerais de Jean Claude ou de Cri Cri Lambert! Chez eux au moins il y a une espèce de noblesse dans la ringardise, de la sensibilité au fond de la crétinerie! Et oui, derrière le sourire imbécile de JCVD se cache une grande conviction ...à défaut d'un grand talent! Aussi , je vous pardonne car à côté de ce que vient de m'infliger Tony Scott, vous remontez pas mal dans mon estime

    Tony est à son grand frère Ridley, ce que McDo est au Maxim's : une illusion qui n'a de l'original que le nom! Bon de temps en temps tony entre deux bières de beauf réussi à pondre des films potables : Spy Games, Ennemi d'Etat... Mais le bougre réussit hélàs à vomir quelques navets qui ont réussi plomber les neurones de toute une génération : TOP Gay..pardon Top Gun!

    Parlons de Domino ou plutôt comment-j'ai- réussi -à -gâcher- un- bon- sujet- grâce- à -une- réalisation -parkinsonienne. La vraie Domino était une fille à papa casse cou qui avait troqué sa vie chiante de mannequin pour une existence plus rock'n roll de chasseuse de prime. Violente, tragique, absolue, droguée, lesbienne, féministe, Domino Harvey était un vrai personnage qui méritait bien mieux que ces images criardes, et un découpage épileptique. Hélàs, Domino, le film, est un prétexte à tous les travers de la beaufattitude, que même Bruckheimer et Bay (les maîtres en la matière), n'auraient jamais osé afficher. En tête :

    - Une pépée néo punk qui agite ses nichons et son string pour exciter tous les vicelards du coin! Domino la féministe où es tu?
    - Une abominable "musique" rap-techno-punk-hard pour faire djeun's
    - Des couleurs criardes, qui vous font regretter de ne pas être daltonien voire aveugle..
    - Un montage qui confirme que le 'style mtv reste malheureusement d'actualité! En clair 3 000 000 d'images par seconde! Eh Scott, le travelling tu connais?
    - Une Keira machin pas du tout crédible en bad girl et qui risque, si elle continue dans cette voie, de rentrer très très vite Outre Manche.
    - Une histoire d'amour niaise avec un bad boy latino ( pléonasme). Eh, Domino elle était lesbienne m'sieu!
    - Des effets sonores cheap !

    Le film a tout pour déplaire, mais curieusement, il réussit à divertir tant il est risible, tant il accumule les niaiseries avec une prétention qui frise la ringardise. Certaines séquences sont tout simplement hallucinantes, hors sujet, sans lien réel avec le sujet du film! Il faut tout simplement se pincer pour y croire! Comme quoi, le talent n'est pas héréditaire (bon depuis Top Gun on s'en doutait déjà!)

    Le film est passé presque inapperçu aux US et je doute qu'il fasse plus d'effets en France. La vraie Domino est morte avant la sortie de ce machin, dommage, car c'est sûr qu'elle n'aurait pas manquer de régler son compte à Tony Scott!

    Tchuss!


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  • Harry Potter et la coupe du feu

    Hi everybody!

    Votre aimable servante, après une rude bataille a enfin réussi à voir le nouveau Harry Potter et je dois avouer que pour une fois je n'ai pas été trop déçue. Après les adaptations trop "Disney", de l'americain Chris Columbus, la franchise semble se dirigeait vers des adaptations certes plus infidèles mais plus personnelles et mieux maîtrisées. Aussi, les fans les plus acharnés de l'oeuvre risque d'être déçus. Mais franchement, pouvait on retranscrire fidèlement toutes les histoires de JKR? Honnêtement non! Ainsi, dans ce volet on ne verra ni les Dursley (ouf c'était vraiment lourd) et encore moins le front de libération des elfes. Cependant, tout comme pour le prisonnier d'azkaban, l'intrigue passe par moment trop vite beaucoup trop vite. Ceux qui sont peu coutumiers de l'univers de JKR risquent d'être un peu largués par moment. Quand aux autres, ils regretteront certaines ellipses franchement préjudiciables! On a même l'impression qu'il manque une bonne quinzaine de minutes au film! Je soupçonne d'ailleurs la production d'avoir amputé le film pour des raisons bassements commerciales.

    Harry Potter et la coupe de feu

    A part ce scénario amputé, le film est divertissant et dynamique , grâce à l'excellent travail de Mike Newell, le réalisateur de 4 mariages et un enterrement. Son Harry Potter possède non seulement la même veine gothique que le précédent, mais en plus il y a ce côté british qui manquait cruellement aux  premiers films. Ainsi on a droit à quelques scènes absolument délicieuses qui rendent hommage au célèbre humour d'outre manche. Mieux encore, Newell retranscrit avec justesse l'adolescence, ses petits tracas (dur dur d'inviter une fille à danser) et surtout ses moments de désillusion. Et c'est justement le propos central du film, la perte de l'innocence, même dans un univers où la magie semble apte à régler pas mal de problèmes. D'ailleurs la phrase "un jeune homme a été tué", énoncée sombrement, résume le propos du film : fini de s'amuser!

    Pour finir, le jeu des acteurs est dans l'ensemble bon, avec une mention spéciale à Ralph Fiennes, excellent en Voldemort. En revanche, Michael Gambon en Dumbledore fait amèrement regretter le défunt Richard Harris, bien plus pétillant et malicieux!

    Bon film!


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